Collectif d'individualités sujet à controverse sexuellement désorienté, politiquement abattu mais qui en débat et se débat dans ses ébats, pas toujours consentant. L'expérience est notre science, notre outil pour afficher notre conscience, ce que vous avez à dire sur le sexe, du général, au particulier, n'importe quoi nous en voulons. rejoignez-nous c'est gratuit, sans engagement,un cadeau surprise pour chaque nouveau membre!
samedi 10 juillet 2010
Indéfendables
Les féministes veulent
-le pouvoir,
-éradiquer les hommes de la surface de la terre,
leur voler leurs emplois,
leur voler leur virilité,
-un pénis (rayer la mention inutile)
les féministes passent leur temps à ouvrir leurs gueules pour un oui pour un non, les féministes n’en ont jamais assez, les féministes sont des lesbiennes moustachues refoulées mal baisées mauvaises mères mauvaises femmes etc
Tous les poncifs existants nous reviennent mes sœurs.
J’en suis.
Je suis féministe. J’aime les hommes et j’entends être leur égale quand c’est possible. Simple.
Je me positionne en tant que telle car il en va de mon bien être, je ne peux pas rester sagement assise à la place que l’on veut bien me donner sous prétexte que le monde est ainsi. Je supporte encore moins les femmes qui rejettent le féministe sous divers prétextes aussi fallacieux les uns que les autres.
Les féministes font peur aux hommes et quand actuellement l’objectif à tenir pour une femme est d’échapper à la solitude et à la pauvreté, faire peur aux hommes peut s’avérer être un handicap de taille.
Etre féministe ce n’est pas sexy, c’est une bête lubie de vouloir dépasser le rôle accessoire de matrice et plante verte que l’on nous alloue.
…Je n’ai pas à prouver que je suis féministe puisque la plupart des gens me considèrent ainsi, et la plupart du temps pour des raisons futiles qui à leurs yeux sont des évidences.
Je suis féministe car je ne vois pas d’inconvénient à m’asseoir les jambes écartées, à ne faire preuve d’aucune douceur ni délicatesse, à ne pas sourire continuellement et à le dire quand quelque chose me dérange.
Je suis féministe car je ne suis pas totalement imberbe, maquillée et parfumée
Je suis féministe car ma féminité ne saute pas aux yeux de la majorité et puisque jusqu’à preuve du contraire je ne suis pas un homme, je suis par conséquent une féministe.
Je suis féministe parce que tatouée piercée, j’écoute la musique fort, bois des alcools forts.
Je suis féministe car j’ai conscience de l’oppression et que je ne me suis toujours pas résignée
Je suis féministe parce qu’en colère et insatisfaite
Je suis féministe parce que chaque jour je trouve une injustice ou une faille dans ma condition, mais de quelle condition s’agit-il, de ma condition de femme, ma condition de femme occidentale, de ma condition de femme noire occidentale de ma condition de presque femme occidentalisée à moitié noire ?
Le « à moitié noire » est important. Un point de détail me direz-vous, mais comme si cela ne suffisait pas de devoir subir le modèle normé de la femme occidentale blanche hétérosexuelle dans la culture de masse, il faut en plus que l’on retrouve le même dans la lutte féministe ? Ils me font rire tous ces gens qui s’imaginent que le métissage c’est surtout une question de couleur, quand culturellement, pour la plupart des gens il faut choisir son camp en tant que personne métissée. Alors finalement que la condition des femmes me préoccupe c’est surtout exotique.
L’exotisme, ça me casse les ovaires, grave. Je suis franchement dégoûtée de ne pas pouvoir me permettre d’enrager contre le racisme parce que je n’ai pas de race définie. C’est comique à pleurer d’entendre des gens te dire « Mais t’es pas noire ! » pour te remettre à ta place quand tu rages contre la suprématie blanche. C’est encore plus drôle de voir tes cheveux naturellement crépus critiqués par des noirs qui jugent que « Tu n’es pas comme nous » Il manquerait plus que je sois juive albinos belge et transgenre pour compléter mon syndrome du cul entre deux chaises ! Viendra le jour où les métisses formeront la majorité de la population, mais pour l’instant c’est surtout exotique et ça se limite à une apparence, à un beau choix esthétique. Tout cela pour dire que je me demande régulièrement pourquoi le féministe est-il l’apanage des femmes blanches, et j‘aurai tout un tas d‘hypothèses à avancer sur la question… Fin de la digression
En résumé, être considérée comme féministe sans jamais l’avoir revendiqué est une punition au quotidien. Là où l’on suppose que je me rejoue la guerre des sexes tous les jours, et que tous les jours comme au football « On » gagne, que tous les jours j’émascule tous les hommes de la planète parce que ce sont tous les mêmes…
Là où l’on imagine que l’on peut légitimer le sexisme ordinaire par l’humour, juste pour le plaisir de m’agacer. Là où l’on suppose que je n’ai pas besoin de donner mon opinion, puisque j’ai un avis sur tout, un avis de féministe, alors pourquoi le donner ?
Pardon d’être aussi radicale mais être féministe est un devoir civique. Le jour où les inégalités auront disparu, peut être que je n’aurai plus besoin de croire en la nécessité de défendre la cause des femmes. Autrement non. Ce n’est pas une question de pouvoir, c’est une question d’égalité. Les hommes peuvent être féministes, cette lutte n’est pas contre les hommes, elle peut parfaitement se faire avec leur soutien, elle doit se faire avec leur soutien car il s’agit de défendre quelque chose qui les concerne aussi, le respect, la dignité tout ça tout ça.
Je suis pour la mixité, je ne souhaite pas que les femmes restent entre elles pour pouvoir comploter contre les hommes à loisir, comme s’ils étaient l’unique cause de leur condition, parce que C’EST FAUX. Nombre de femmes contribuent à leur propre avilissement, en ne faisant rien pour se faire respecter, en perpétuant des traditions barbares, en se conformant aux modèles imposés de la culture de masse, et en méprisant tout ce qui pourrait venir bousculer cet ordre établi, cet hypothétique confort.
Parce que c’est exactement l’idée que l’on peut se faire du féminisme, une réunion de bonnes femmes, du sectarisme, un isme en plus, c‘est pour cette raison que je ne souscris à aucun groupe, aucun parti, exception faite du mien.
Les groupes ça me débecte, d’une manière ou d’une autre, je déteste l’effet de meute qui poussent les gens à se conduire de manière excessive et déraisonnée avec pour seul argument « On est plusieurs ». Le nombre justifie toujours des actions injustes, des débordements, une hiérarchie, des luttes d’égo…
Un exemple de féministes que je cautionne pas.
Brûler 10 000 euros pour protester contre les inégalités salariales hommes/femmes, confirme que les femmes ne sont pas supérieures aux hommes, que pour leurs intérêts elle sont prêtes à tout, commes les hommes. La voilà l’égalité. Connasses!
par Sophiste Fucking
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mardi 11 mai 2010
Omelette aux opinions anxiogènes.
Alors on fait de la politique, de la politique individuelle, parce que le collectif, c’est trop dur.
On le subit sans arrêt, le collectif, les transports en commun, le collectif, les masses, le collectif, le football, collectif, les sectes, collectif, la marche du monde, collective, enfin si on veut…
Personne ici ne croit au bien fondé du bien commun, on croit surtout au bien fondé du coup de pompe dans le fondement des bien pensants.
L’individualisme est fortement ancré en nous, ce serait pure inconscience ou hypocrisie de penser que notre civilisation n’est pas faite d’égoïstes et d’opportunistes qui ne pensent qu’à leur gueule.
D’accord. On assume.
La raison d’être du PG est un sentiment collectif indistinct qui s’affirme dans nos expériences individuelles. Pas compliqué. On est comme un club d’échecs qui en a collectionné suffisamment pour s’en servir comme projectiles. De tous temps.
Un de nos nombreux opposants (on définit l’opposant comme celui/celle qui nous témoigne de l’indifférence, en résumé c’est le PG versus le monde entier)
nous reproche d’être « anti tout » et finalement de ne rien vouloir.
Mais que veux-tu vil ennemi, notre principe d’autosuffisance
(au propre comme au figuré, en résumé, besoin de personne dans notre autosatisfaction) nous empêche de réclamer quoi que ce soit.
On ne peut rien proposer, on dispose, nous représentons une certaine élite, celle des insatisfaits, et qui contrairement aux si typiques et vulgaires râleurs à la française, fait quelque chose de ses frustrations en dehors des postillons et du souffle gâché.
Le PG à un groupe de musique, le PG à réussi à faire de la thune (5 euros 30 centimes pour le moment) en vendant des accessoires de mode pornographiques, le PG cuisine, coud, et trouve encore le temps se soigner son apparence, le PG est une dominatrice bénévole pendant ses loisirs, le PG fait de l’autopromotion mais possède encore une éthique, en résumé, nous avons tout ce que n’importe qui (à peu de choses près) peut avoir, nous pratiquons ce que n’importe qui peut pratiquer dans la confidentialité, la vérité, c’est que le PG N’A RIEN DE SPECIAL, IL EST LE PG.
Par Prostate
jeudi 1 avril 2010
Soyons attentifs/ves,
C'est un neurone qui arrive dans un cerveau masculin, il se retrouve tout seul
dans une grande boîte vide et noire.
" Hou hou " crie ce petit neurone. Misère, pauvre petit neurone,
personne ne lui répond...
" Hou hou " crie encore le petit neurone et il n'entend que l'écho
de sa voix.
Alors, désespéré, notre pauvre et brave petit neurone masculin
s'installe dans un coin et se met à pleurer. Soudain, un autre petit neurone
arrive tout essoufflé dans le cerveau masculin et crie à notre petit
neurone en pleurs :
" Hé bé ! Qu'est-ce que tu fous ? On est tous en bas... "
1. Une poupée gonflable vous pouvez l'avoir quand vous le voulez.
2. Une poupée gonflable ne fera pas la gueule en lisant cet article
3. Une poupée gonflable ne parle pas
4. Une poupée gonflable n'est jamais jalouse d'une autre
5. Avec une poupée gonflable on n'a pas besoin de raconter des mots doux pour se soulager
6. Une poupée gonflable est non violente
7. Une poupée gonflable n'est jamais complexée
8. Une poupée gonflable est toujours consentante
9. Avec une poupée gonflable on ne risque pas d'attraper des maladies
10. Avec une poupée gonflable pas de belle-mère sur le dos
11. Avec une poupée gonflable on peut la partager entre amis
12. Une poupée gonflable n'a jamais la migraine
13. Une poupée gonflable n'oublie jamais la pilule
14. Une poupée gonflable n'est jamais de mauvais poil
15. Une poupée gonflable ne demande jamais de nouvel emballage
16. Une poupée gonflable ne prétend pas être intelligente
17. Une poupée gonflable ne passe pas son temps au téléphone
18. Une poupée gonflable ne vous mord jamais ou que ce soit
19. Une poupée gonflable ne vous fera jamais porter des cornes
20. Une poupée gonflable on peut la consommer plusieurs fois sans avoir de reproches
21. Une poupée gonflable est consommable 28 jours sur 28
22. Une poupée gonflable se prête a toutes les fantaisies
23. Une poupée gonflable ne vous empêche pas de dormir
24. Une poupée gonflable n'est pas allergique au foot
25. Une poupée gonflable ne prend jamais toutes les couvertures
26. Une poupée gonflable ne prend jamais de petit-déjeuner au lit
27. Une poupée gonflable ne demande jamais de petits suppléments
28. Une poupée gonflable ne ronfle pas
29. Une poupée gonflable n'a pas envie de fraises quand elle est pleine
30. Une poupée gonflable ne crée pas d'emmerdements
par Lorena
vendredi 26 mars 2010
Délices d'initié/e/s
Et c'est au cours de ces libations que se manifestent nos plus bas instincts.Intestins.
On s'ambiance, on mélange les tampons et les serviettes, on se crache dans la bouche, on titille des prostates et des lobes temporaux en suçant des lobes d'oreilles, on partage la moiteur des paumes de main, on se fait du pied dans le nez sur le plancher, on s'enfile des suppositoires, et des suppositions sur notre pouvoir précaire, sur notre mainmise imaginaire.
Ensuite on s'allonge pour pratiquer la transe collective. A base de massages au fluide sexuel où on déclame les stances complaisantes sur la misère sexuelle et intellectuelle, sur la tristesse de nos corps endurcis par la lutte. Et puis les questions posées à haute voix fusent en s'entrechoquant dans l'air tels des missives de banalité crasse.
"Est-ce-que la taille c'est vraiment important Est-ce-que l'éjaculation faciale est irrespectueuse Est-ce-qu'on peut avoir un orgasme sans se toucher Pourquoi ces questions nous préoccupent alors qu'elles ne concernent que nous D'où vient ce besoin d'interroger le monde entier sur nos aptitudes Pourquoi ne peut-on pas vivre pour le plaisir Non mais vraiment Le sexe serait-il un mode d'expression par l'expérience,si oui comment amener qui que ce soit à le considérer comme tel et pas comme un vulgaire exercice de musculation POURQUOI COMMENT OU QUI QUAND QUOI
Quand ça devient trop métaphysique tout le monde se lève et se met à sauter sur place en hurlant OUI/NON en alternance en poussant des hurlements.
Et puis l'orchestre se met à jouer, les infrabasses viennent terroriser le peu de sobriété qu'il nous reste, ça donne envie de danser, la condensation de nos sueurs remplit la pièce de vapeur et les mouvements s'amplifient alors tout le monde se déshabille...
Peut être pas en fait.
Même si la pudeur nous retient, et même si nous nous vautrons dans le tissu mensonger de l'extase surpeuplée, et même si nous nous racontons des histoires, même si ça ne se passe pas comme ça, nous ne savons pas encore de quoi nous sommes capables. Alors rejoins-nous, viens te faire aimer
par Hallali
lundi 8 mars 2010
8 Mars: La journée de la Femme tombe le lendemain de la fête des grands-mères. Méditons là-dessus.
En cette occasion le PG va pratiquer un nouvel exercice intitulée l’autocensure.
Pour ce faire nous mettrons de côté notre dégout pour les événements préfabriqués et les grandes causes qui brassent du vent puant de démagogie mal digérée.
Nous passerons sur le fait qu’il n’existe aucune journée de l’Homme, consacrée aux grandes causes masculines telles que (complétez avec ce qui vous vient à l‘esprit), ce qui est, nous ne le relèverons pas, tout à fait inégal.
Nous ne nous emporterons pas dans une tirade interminable, mais à quoi ça rime une journée sur 365 jours, toute une existence de clichés sur le pouvoir, sur l’oppression, petites misères quotidiennes sous couvert de quoi, mais merde faites une journée de la main au cul, la journée de la promotion canapé, la journée du harcèlement sexuel, la journée de l’avortement, la journée de la blague machiste, la journée de la médisance, la journée de l’infidélité, de l’excision, la journée des règles, des implants mammaires, la journée de l’orgasme, allons-y la journée de l’inégalité biologique avérée; mais pourquoi vouloir nous faire croire que ça intéresse quelqu’un…
Non nous ne ferons aucun commentaire cynique sur la validité d’un tel évènement, nous ne prononcerons pas les mots et expressions : féminisme, mascarade, déni, mensonge, bonne conscience, pseudo engagement, hypocrisie, rien à foutre, sert à rien, manipulation, sauver les apparences, ignorance, déni (nous consulter pour obtenir la liste complète)
Le 8 mars toutes les femmes du PG porteront la moustache et tous les hommes du PG du rouge à lèvres, et ceux qui ont le cul entre deux chaises feront ce qu’ils voudront et chanterons en cœur les paroles suivantes: « Tous ensemble, toutes ensemble, NON! NON! »
vendredi 12 février 2010
Ce que l’on manigance.
Le peuple quand il pose son regard grégaire et désabusé sur nous, nous interroge: « Mais que revendiquez-vous? Quel est votre but? Ce but est-il le notre? » Ce que personne n’a saisi c’est que toute notre énergie se concentre sur des réponses apportées à des questions qui ne se posent pas, sur des questions qui ne demandent pas de réponse. Brasser du vide dans un temps indéfini, en pleine dépossession de nos moyens, pure autarcie, voilà ce qui nous lie les uns aux autres.
Nous contemplons nos propres existences comme des automobilistes; ralentissant aux abords d’un accident de voiture, histoire d’observer les dégâts de loin, de saisir l’horreur et les débris en pure perte, sans salut ni main tendue; sans autre préoccupation que celle d’un voyeur, pas loin d’être pris en faute, se délectant quand même d’un peu de chair carbonisée, entremêlée artistiquement à l’habitacle, dans le glissement soyeux de l’huile de moteur.
Que sommes-nous sinon un soupir ravalé qui gonfle à l’intérieur de nous, une plaie béante à la saveur salée dont on se pourlèche à l’avance tant ce sera amer.
Qui sommes-nous sinon l’agglomérat kystique, de ce que l’on a fait de nous?
Nous y voilà, qui est cet « on ». Qui est cet ennemi inconnu, aux mille visages, qui porte suffisamment de masques pour qu’on ne puisse jamais réellement l’identifier pour s’y attaquer, une bonne fois pour toutes. Qui sont ces gens, qui est cette entité, ce tout crée de rien qui est devenu graduellement notre oxygène?
Qu’on ne puisse jamais s’y attaquer, cela les arrange comme il le faudrait, et comme il se doit nous en sommes les victimes consentantes. Quelle réponse satisfaisante pourrions nous fournir à la question « Que voulez-vous? » Nous avions des rêves. Désormais nous attendons que l’on nous en donne. Donnez-nous du rêve Désormais, notre secret espoir, est d’en obtenir un qui nous appartienne, que l’on arrête de nous en donner, comme si c’était gratuit. Nos rêves qu’en avons-nous fait? ! Donnez nous quelque chose de concret, pas forcément palpable, pas forcément réaliste, mais toujours idéal sous conditions, à intervalles réguliers, une dose thérapeutique de volonté de possession. Faites toujours semblant avec nous, car le jour où il faudra nous dire la triste vérité, nous refusons de croire à notre infortune, à notre impuissance, à vos mensonges éhontés dévoilés sous la forme la plus séduisante tellement crédible.
Cet état de faits est tellement insupportable que chaque main tendue vers le monde réel, chaque regard posé sur l’existence est une frustration, une lâche concession au commun des mortels, un cessez le feu de nos désirs, de nos réelles aspirations au monde, la volonté de puissance, d’existence ne fera plus jamais partie de nous, nous sommes lâches, nous sommes des êtres sans volonté de changement, ce qui nous lie c’est cette sensation d’oppression permanente du vouloir. Si seulement nous pouvions ne plus jamais rien vouloir, et surtout ne rien obtenir, ne rien chercher à obtenir, se débarrasser de toutes nos illusions, de toute cette hypersensibilité trop abstraite pour
nous reposer ne serait-ce qu’un instant. Si seulement nous pouvions ne rien concevoir, ne jamais rien créer, ne jamais rien entreprendre, pour ne pas réussir, ne pas échouer non plus, qu’on puisse seulement s’arrêter de respirer, se laisser porter, sans aucune conscience, sans aucun souvenir, aucun héritage, aucune connaissance, pas de perte, pas de gain, rien de rien. Nous prenons naissance, nous prenons racine, dans le négatif, dans l’absence de ce que nous sommes, il ne pourra jamais en être autrement.
par Prostate
vendredi 15 janvier 2010
Omninomie, autonomie omniprésente omniprésence autonome, tout le monde est personne
Le PG gagne à être inconnu, c’est dans l‘indifférence qu‘il est né, il sombrera de manière identique.
Il y a un moment où la colère pure et simple trouve ses limites devient trop stérile, trop vaine, trop facile, pour donner ne serait-ce qu’un peu de jouissance, un peu d’entrain à la tache servile qu’est l’existence.
Nous sommes seuls, dramatiquement seuls, notre simple présence n’est qu’un leurre, nos idées sont des manigances, nos manigances sont des mythes simplifiés à l’usage des esseulés, frustrés que nous sommes.
Démasqués dans notre ignorance du fonctionnement de la société, dans notre manichéisme aussi mesquin que puéril, nous sommes les méchants et les bons et nous ignorons la mesure. Mais ce n’est pas grave, nous avons désormais compris que seule notre persistance pourra nous sauver de notre propre oubli.
Le reste on s’en moque. Juste quelques digressions pour encore une fois instiller notre solide inertie, délire sectaire à peine post pubère, certainement prémâché . Cette solitude solide et guincheuse comme la poussée vomitive qui fait valser nos intestins à chaque mouvement. Cette angoisse à peine dissimulée, nous la livrons chacun-e notre tour en ce lieu imaginaire et sans saveur. Il est tant que l’on s’étende sur ton réseau…
vendredi 6 novembre 2009
jeudi soir
samedi 24 octobre 2009
Le mot en S
mercredi 12 août 2009
êtr 1 femme c tro cool lol
LES AVANTAGES D'ETRE UNE FEMME^^
1) On donne la vie !
-- 2) On a + 2 vocabulaire ke : Salut, Merde, Fais chier, Putain, tu fais koi ce week end ?
---- 3) Pour peu qu on aime le foot, on est la femme parfaite.
----- - 4) Il suffit qu on fasse 95/60/85 et tous les mecs sont a nos pieds
-------- -5)kan on ve un boulo, il ns sufit 2 metre 1 mini jupe, des talons aiguile et 1 decoleter.
----------- - 6) Personne ne se fout de nous lorsqu'on chiale au cinema.
------------- - 7) On a les bras de son cheri pour se rechauffer.
-------------- - 8) La panne fatale ? ... Connais pas !
--------------- - 9) Quand on a pas envie, il suffit de pretendre etre indisposee
--------------- 10) On est pa obligé 2 mentir en disant setr fait le mec avec qui on etait hier soir.
--------------- - 11) On a pas besoin de s entrainer avant la premiere fois!
------------- 12) Notr culture cinematographique ne se limite pas a Rocco Schwarzie et Pamela.
------------ - 13) On es pas obligé 2 se saouler et 2 se shooter la gueule dans 1 soiré entr potes.
------------ 14) On a pas besoin de reflechir pendant trois heures au probleme 1+1= ?
-------- - 15) On sait apprecier la poesie.
----- 16) kan 1 rendez-vous est lourd, on va aux toilettes et on s'eclipse par la porte de service
-- - 17) On peut changer de nom quand on se marrie.
- - 18) On se fait porter nos sacs et nos valises.
-19)) Notre appartement n'est pas constamment en bordel.
- - 20)La robe de mariee se remarque plus que le smoking
-- - 21) La plupart des cadeaux de mariage sont destines à la mariee.
----- 22) On a tjr 1cado a chaque occasion: anniv, fete, noel,
------ 23)On a du choix dans les sous vetements.
--------- 24)On a pas a se raser tous les jours.
------------ 25) On peut corriger les imperfections et les camoufler avec du maquillage.
-------------- 26)On a la peau douce.
--------------- 27)On connaît les bonnes manieres.
---------------- 28) On utilise la politesse.
---------------- 29) On ne s'extasie pas devant la longueur de celle de Rocco...
---------------- 30)Nos bosses sont agreables et non genantes !
-------------- - 31)On est sexy....Plus que les mecs en tous cas !
------------ - 32)On ne sent pas le bouc a longueur de journee
----------- 33)On n'a pa besoin 2 courir en urgence pour acheter des capotes au dernier moment
--------- 34)On ressemble moins au yeti...Cote poil bien sur!
-------35)On a pas a jouer les gros bras devant la personne qui nous interesse
-----36) On est plus mature que les mecs de notre age.
--- 37) On est romantique
--38)Quand on chatouille un mec, il ne nous frappe pas
-39) C'est pas grav kan on pren notr meileur ami dans nos bra ey ke tou le mond dit kon es homo
40)Au moins, quand on aime une chanteuse, c'est pour ses chansons et pas pour ses formes.
41)On n'est pas obligee d'etre galante.
42)On peut changer d'apparence grace a differentes coiffures.
43)On n'a pas a supporter les railleries de femme enceinte, c'est nous qui ralons
44)Le nombre 2 magasins 2 fringues feminines es bcp plus eleve ke ceux pour homme
45)on ne se reveil pa avec la golle le matin
Tout est dit...
mardi 30 juin 2009
Révolutionnaire
des femmes se tartiner la gueule d’anti-rides
s’arracher les poils un par un
s’enrouler dans du film, pour suer comme il faut
se serrer la ceinture en buvant des litres d’eau minérale
se faire poser un anneau à l’estomac et un fil de nylon entre les fesses
se faire remplir la bouche de collagène, pomper la graisse là où le besoin se fait sentir ou pas
tatouer leur rouge à lèvres
celles qui ont les moyens se payent un coach pour se faire botter le train et traiter de grosse truie
et un psy pour pouvoir se plaindre se plaindre se plaindre...
mais ce qui leur faudrait c’est un suppositoire électrique avec
des décharges fantastiques qui libèrent en elles
un principe actif
de testostérone pailletée au malt de béton armé
qui va fondre et faire pousser sur elles
un énorme
sexe turgescent et parlant
en forme de
cactus !
Qui les piquera dès qu’elles voudront s’adonner à toutes leurs activités d’asservissement quotidien
Et ce cactupénis rétractable et télescopique se montrera dès qu’une quelconque menace se fera sentir
Et il tonnera des insanités à tous ceux toutes celles qui oseraient critiquer, insulter, jauger, juger
Il mettra des coups de boules à la sauce piquante
La voilà ta solution, femme !
Enfile toi un suppo électrique, et deviens un monstre ultra hormoné
Un dragueur insolent ? Cactupénis...
Un mari mécontent ? Cactupénis !
Une rivale malveillante ? CACTUPENIS !
Quelque chose vous tourmente ?
CACTUPENIS, PLUS QU’UN SIMPLE PENIS !
CACTUPENIS VA LEUR SERRER LA VIS !
fonctionne avec 2 piles type LR03
ne convient pas aux moins de 18 ans
garanti à vie !
fonctions rasoir, téléphone cellulaire,wifi, mp3, rouge à lèvres, vibromasseur, sac à main, manucure-pédicure et autres, disponibles sur notre catalogue
différents coloris
vendredi 26 juin 2009
Préliminatoires
et OH OUI OH OUI DES MAJUSCULES, un petit coup de minuscules?
Le Parti fait son entrée en matière dans ces termes:
bite cul chatte
merci.