mardi 24 novembre 2009

poireauisme barreauisme bitisme cyclopisme membrisme queutisme biscotisme barrisme biscuitisme quequetisme aspergisme pipeautisme enginisme vergisme braquemarisme popolisme batonisme triquisme zézètisme robinetisme petit-oiseautisme zizisme petit-jesutisme andouilletisme saucissisme zguèguisme zobisme mandrinisme asticotisme calisme pinisme zboubisme kikisme sabrisme serpentisme cigare-à-moustachisme vitisme gourdinisme service-trois-piècisme...

Ne sont que quelques synonymes du fléau rendant le désir d'autrui caduc :
LE PEINE-ISSISME !

Contre les hommes qui donnent un prénom à leur machin
Et qui ne se souviennent même pas du notre !
Qui passent leur temps à s'astiquer
Et qui ne prennent même pas la peine de prendre une douche !
Contre les hommes égoïstes
Qui pensent qu’à leur queue!
Ils peuvent se la mettre derrière l’oreille...


Contre le nombrilisme pénien !
COMMUNIQUÉ DU PARTI GÉNITAL

vendredi 6 novembre 2009

jeudi soir

il y a du monde et du rhum, nous dansons, ricanons, faisons du blabla de toute la force de ma salive, surtout ne pas réfléchir, ne pas nous interroger, genre: est ce que la liberté que nous recherchons c'est celle du moment, celui là et tous les autres où on était trop déchirés pour mémoriser les purs moments de lucidité, d'éloquence grossière et efficace, est ce que c'est ça notre marge pour exister comme nous le voudrions?
Pas le temps de répondre à la question, rejoignons les autres

samedi 24 octobre 2009

Le mot en S

On sort de chez moi, avec Mamie Antigone, je porte une jupe, pas dans un but particulier, ça m'arrive.
On croise un groupe de jeunes hommes, l'un d'entre eux se retourne sur mon passage, puis commente, d'une voix aussi forte que le permet l'abus d'alcool un jeudi soir rue Ecuyère:
"T'AS VU LA SALOPE!"
Je me retourne, et pour une fois je n'ai rien à dire, ma grande bouche reste ouverte, un léger appel d'air, mon temps de réaction est suffisamment long pour que Mamie fasse volte-face et lui dégaine son majeur. Tentant de reprendre contenance, je balbutie
"J't'emmerde!"
L'incident est clos, on reprend la route, Mamie est scandalisée, moi muette, j'ai brusquement déssoûlé.

Ce n'était pas le premier, et ce ne sera pas le dernier, tu peux quoi contre ça?

Avec mon cerveau plein de théories fumeuses et d'idées fantaisistes sur le respect et l'égalité
je me suis faite castrer par un post adolescent bourré.
Avec une phrase des plus banales.
Niée. J'aurai volontiers fait usage de la force, rallié toute la rue à cette scandaleuse agression pour un lynchage improvisé, demandé à ce viril représentant du sexe fort si sa mère portait des jupes que rien n'aurait changé à ça.
Je suis une salope.

Alors quoi, on forme une milice de salopes, on exécute l'indélicat à titre d'exemple, plus jamais ça, désormais nous ferons la loi nous-même dans les rues, on tire à vue sur les hommes avec des sous vêtements en lycra reconvertis en lance-pierres, on organise des processions, avec des tampons usagés enflammés en guise de torches, on organise des rafles dans la ville pour faire des strings aux hommes en tirant sur leur caleçon bien haut vers le ciel, on baisse leurs frocs, on les viole, on les force à porter des jupes, et le mouvement s'intensifie, de partout les femmes nous rejoignent, ils vont payer on leur fait manger du rouge à lèvres, on leur enfonce les talons de nos chaussures dans le cul, on les émascule, et puis, on marche sur la capitale, on séquestre le président, on exige des résultats, des changements, même si des offenses pareilles ne pourront jamais être réparées, pardonnées, désormais le pouvoir nous appartient, le sort en est jeté...
Non
On baisse la tête.
Et on hausse les épaules
par Prostate

vendredi 25 septembre 2009

c'est quand tu veux

La curiosité est mon principal moteur. Quand j'observe l'image que la société me renvoie du sexe, je perçois comme une fausse tentative de communication.

Ce que l'on veut bien nous montrer, ce qui transparaît dans les médias, les phénomènes de société, ne semble qu'être une version excessive et déformée d'une réalité contradictoire.

Il n'y a aucun équilibre, aucune logique entre l'excès de censure dans certains domaines, la démagogie la plus totale à l'égard des discriminations sexuelles, la dénonciation de la pornographie, la persistance d'un modèle patriarcal faussement renouvelé, le climat omniprésent de violence sexuelle et cette espèce de mode qui arrange le sexe à toutes les sauces pour vendre du yaourt allégé, des voitures et la musique.

Les personnes qui m'entourent sont toutes perturbées par le sexe, par des clichés

qui l'entourent, elles ne se sentent pas elles-mêmes dans une sexualité qui ne leur appartient pas, mais qui appartient à des clichés bien ancrés à des tabous insurmontables.

Je suppose que les premières confidences sur la sexualité que j'ai pu recueillir partaient d'un malaise, et c'est ce qui m'a donné envie de les évoquer.

De questions, de doutes, de petites théories personnelles, le genre de certitudes que l'on garde pour soi, parce que c'est trop intime, ou trop banal.

Je suis défini par mon sexe, définie? Comment? Et je veux la vérité, pas des définitions

Pas de raccourcis, je veux qu'on me parle. On ne peut plus parler de sexe, parce que l'on en parle trop, partout.

Tout est déjà supposé dit, assumé.


D'accord et après? Je ne me définit pas sexuellement, si j'essayais je me retrouverai face à une formule pathologique. Je ne veux pas qu'on me traite de libertin parce que j'ai parfois envie d'aller voir ailleurs, de sado-maso parce que je trouve la souffrance érotique, de pervers parce que j'aime expérimenter des sensations qui me sont étrangères "juste pour voir", de lesbienne parce que les filles me plaisent, de pédé parce que les garçons me plaisent etc...

J'ai l'impression constante que les définitions de la sexualité sont des statuts sociaux, des petites cases bien rangées qui ne peuvent souffrir aucune entorse, aucun mélange.

Et chaque tentative d'intégrer sa sexualité à "autre chose", à sa vie en dehors d'un contexte établi, d'une définition bien assimilée, est vaine. Ce n'est qu'un "à côté", cela ne peut évoquer rien de nouveau, en dehors d'images que l'on connaît, que l'on croit bien connaître et maîtriser. Et je suis convaincue que cette illusion de contrôle masque la chose inverse, ce sont nos corps et nos esprits que l'on essaye de maîtriser. Nous ne sommes que des illustrations, le résultat de ce que la pensée collective et l'environnement ont fait de nous.

La vision actuelle de la sexualité me dépasse, je vois la mienne comme unique, et pourtant ce n'est qu'un échantillon banal de pratiques démontrées et même démodées. Et pourtant ce n'est pas le cas, ma sexualité n'appartient pas à tout le monde,et je n'appartiens pas à ma sexualité, je ne devrai pas avoir à justifier de mon émancipation,de mes capacités au plaisir, ou de mon expérience.


La question qui tourmente le PG est celle de notre vision de la sexualité.

Et quand je dis la notre, je ne vais pas dans le sens d'une vision unique et universelle, qui peut convenir à tout le monde, bien au contraire. Le simple fait de se questionner sur sa propre sexualité et questionner les autres peut donner lieu à bien des surprises, des débats, des questionnements.

Et tout cela laisse à penser qu'il y a un réel décalage entre ce que nous croyons savoir, penser, désirer vouloir et vivre et notre réalité, ce que nous savons vraiment, pensons, désirons, voulons et vivons.

Ce que nous croyons vouloir vivre, ce que nous pensons désirer, tout cela s'accumule en quantités, en schémas exponentiels, rien n'est égal, tout est contradictoire.

Il y a une vraie fracture entre la sexualité et ma sexualité.

C'est cet écart que nous voulons démontrer,que nous voulons dénoncer, et qui nous sert de mode d'expression. Si ce malaise doit perdurer, car en dehors de la catharsis pure et simple, nous n'avons aucune solution miraculeuse à proposer contre le climat oppressif et normatif vis à vis de la sexualité, nous pouvons toujours nous indigner, en parler, l'écrire, le chanter, et ce plaisir nous appartient.

Notre vision n'est pas juste et bonne, c'est simplement la notre, ce que nous voulons, c'est l'enrichir d'expériences, d'opinions. Le but à atteindre n'est ni l'exhaustivité ni l'universalité, mais de l'omniprésence, du dialogue, une juste mesure de satisfaction et de frustration pour persister dans une simple démarche cathartique, défoulement, crackage, pétage de plomb, purification, destruction, création, prise de conscience.


par Lolo Coast

jeudi 20 août 2009

On s'explique

Les questions qui sont posées au PG, par les curieux, les aspirants partisans ou même les détracteurs reposent toujours une même problématique, la définition.
"Quel rapport le PG peut-il avoir avec les Beaux Arts? Mais pourquoi comme ça? J'ai pas compris votre concept!"
Cet article peut répondre à quelques questions que vous pourriez vous poser.

1. Quel rapport le PG peut-il avoir avec les Beaux Arts?
Notre approche des Beaux Arts ne s'implique pas tant dans la réalisation plastique que dans un propos par rapport à la sexualité et à la vision que n'importe quel individu peut en avoir, qu'il s'intéresse à l'art ou pas. Ce que nous créons c'est une vision avant tout. Le travail plastique (collages, musique, vidéos, entre autres) sans être secondaire ou accessoire, est une continuité de ce que nous exposons ici, de ce que nous apprenons de nous, des autres. Le travail d'écriture,d'analyse, de réflexion et d'expérience constitue la base du PG et est à notre sens, la meilleure manière de rassembler, de faire passer nos opinions. Les réalisations plastiques constituent des exemples, parfois des illustrations, des concrétisations.
Il y a un certain de degré de difficulté à faire des allégories, en tenant compte de cette dimension de vécu, d'identité, d'imagination.
C'est pourquoi le travail plastique est si peu présent ici, mais il viendra.

Le PG est également convaincu du potentiel artistique de chacun et se réclame de Valie Export dont la devise est "Toujours et Partout"

2. Pourquoi comme ça?
Notre vision de l'art ne repose pas sur l'idée du beau ou du bien, elle repose sur un souci de réalité, pas de réalisme.
Le témoignage s'impose donc de lui-même comme le moyen le plus sûr de transmettre nos préoccupations.

3. J'ai pas compris votre concept?
Le PG est anti conceptuel puisqu'en éternel questionnement.
NOUS NE SOMMES PAS UN CONCEPT.
Le concept, selon nous, est une la représentation bien définie d'une idée, quelque chose de figé, auto suffisant, souvent immuable.
Ce n'est pas le cas de notre démarche, qui se sert du relationnel dans un but principalement cathartique, une démarche mouvante qui ne sera jamais chose établie mais constante recherche.
Concept est un terme suffisamment surfait pour que nous ne l'imposions pas.
Certes nous manions, utilisons des concepts, l'idéologie politique dans un but apolitique, le féminisme, l'art sociologique mais selon nos propres définitions.

Quelques liens utiles:

le site de Valie Export (en anglais)
les sites de Fred Forest, précurseur de l'art sociologique

à lire:
Nicolas Bourriaud: Postproduction
L'esthétique relationnelle

mercredi 12 août 2009

Hymne du PG numero 1

A chanter tous en choeur sur l'air des lampions, en fait celui que vous voulez,
la main sur le sexe, le votre ou celui de votre voisin/e avec son autorisation
(évidence, mais nous tenons tout de même à le préciser)

On ne collabore pas
Semence qui mène au pas
Au trot c'est trop
Te contracte pas
Dessus dessous
Envers en droit
Autorise-toi
GENITAL GENITEUR D'UN GENIE LETAL
BRUTAL ETAL D'ETAT AMORAL
MEME SI TU N'EN EST PAS
CROIS BIEN QUE LE PG VAINCRA!

êtr 1 femme c tro cool lol

Bon, ce n'est qu'une goutte dans cette mare de pisse qu'est la différenciation sexuelle mais là ça commence à faire! D'accord des textes comme ça yen a des tas et alors, nous persisterons à dénoncer ces horribles préjugés pour le bien de l'humanité oui Monsieur oui Madame c'est intolérable de trouver ce genre de professions de foi et qui plus est avec une orthographe qui défie toutes les lois de la langue française (ça c'est le bonus) et tout ça sur le blog d'une adolescente de 15 ans maximum. Imaginez les dégâts que peuvent occasionner des idées pareilles...Allez on envoie la sauce

LES AVANTAGES D'ETRE UNE FEMME^^

1) On donne la vie !

-- 2) On a + 2 vocabulaire ke : Salut, Merde, Fais chier, Putain, tu fais koi ce week end ?

---- 3) Pour peu qu on aime le foot, on est la femme parfaite.

----- - 4) Il suffit qu on fasse 95/60/85 et tous les mecs sont a nos pieds

-------- -5)kan on ve un boulo, il ns sufit 2 metre 1 mini jupe, des talons aiguile et 1 decoleter.

----------- - 6) Personne ne se fout de nous lorsqu'on chiale au cinema.


------------- - 7) On a les bras de son cheri pour se rechauffer.

-------------- - 8) La panne fatale ? ... Connais pas !

--------------- - 9) Quand on a pas envie, il suffit de pretendre etre indisposee

--------------- 10) On est pa obligé 2 mentir en disant setr fait le mec avec qui on etait hier soir.

--------------- - 11) On a pas besoin de s entrainer avant la premiere fois!

------------- 12) Notr culture cinematographique ne se limite pas a Rocco Schwarzie et Pamela.

------------ - 13) On es pas obligé 2 se saouler et 2 se shooter la gueule dans 1 soiré entr potes.

------------ 14) On a pas besoin de reflechir pendant trois heures au probleme 1+1= ?

-------- - 15) On sait apprecier la poesie.


----- 16) kan 1 rendez-vous est lourd, on va aux toilettes et on s'eclipse par la porte de service

-- - 17) On peut changer de nom quand on se marrie.

- - 18) On se fait porter nos sacs et nos valises.

-19)) Notre appartement n'est pas constamment en bordel.

- - 20)La robe de mariee se remarque plus que le smoking

-- - 21) La plupart des cadeaux de mariage sont destines à la mariee.

----- 22) On a tjr 1cado a chaque occasion: anniv, fete, noel,

------ 23)On a du choix dans les sous vetements.

--------- 24)On a pas a se raser tous les jours.

------------ 25) On peut corriger les imperfections et les camoufler avec du maquillage.

-------------- 26)On a la peau douce.

--------------- 27)On connaît les bonnes manieres.

---------------- 28) On utilise la politesse.

---------------- 29) On ne s'extasie pas devant la longueur de celle de Rocco...

---------------- 30)Nos bosses sont agreables et non genantes !

-------------- - 31)On est sexy....Plus que les mecs en tous cas !

------------ - 32)On ne sent pas le bouc a longueur de journee

----------- 33)On n'a pa besoin 2 courir en urgence pour acheter des capotes au dernier moment

--------- 34)On ressemble moins au yeti...Cote poil bien sur!

-------35)On a pas a jouer les gros bras devant la personne qui nous interesse

-----36) On est plus mature que les mecs de notre age.

--- 37) On est romantique

--38)Quand on chatouille un mec, il ne nous frappe pas

-39) C'est pas grav kan on pren notr meileur ami dans nos bra ey ke tou le mond dit kon es homo

40)Au moins, quand on aime une chanteuse, c'est pour ses chansons et pas pour ses formes.

41)On n'est pas obligee d'etre galante.

42)On peut changer d'apparence grace a differentes coiffures.

43)On n'a pas a supporter les railleries de femme enceinte, c'est nous qui ralons

44)Le nombre 2 magasins 2 fringues feminines es bcp plus eleve ke ceux pour homme

45)on ne se reveil pa avec la golle le matin

Tout est dit...

vendredi 24 juillet 2009

Qu'est ce que tu veux que je dise?

Collage sonore. révélations, confidences, commentaires décousus.
A savoir de quoi parle t-on quand on parle de sexe? Un commentaire? Une expérience, opinion,question? Aucune réponse possible au singulier mais assez de propositions pour prendre part à la vie intime de chacun/es, révéler notre confusion à tous/tes
merci à tous ceux/celles qui ont participé mention spéciale à Monchat, Mamie Antigone, Mike Prickley, Lucie, Juliette, William, Dadamo Mulurs et Castafiothilde qui ont prêté l'ambiance foutraque de leur nid à quelques élucubrations.

Pardonnez-leur car...

On parlait d'un lynchage virtuel à propos de notre musique, de nous?
ça sort du four

dimanche 12 juillet 2009

Ardeur ou ma porno-lobotomie

Les remarques faites à propos de mon intérêt pour le cinéma porno restent classiques. Soit c'est étrange voire dégoûtant, malsain soit c'est la porte ouverte à l'imagination masculine.
Si je parle de porno, je suis forcément actrice, forcément perverse et si je ne le suis pas, c'est forcément dommage. Des propositions qui tombent à la pelle.
"On tourne ensemble"
"Je te fais tourner"
"Tu ramènes une copine et je tiens la caméra d'une main, et de l'autre hinhin tu vois ce que je veux dire"Ils s'imaginent acteur idéal. Sans même envisager la difficulté, sans comprendre que c'est un métier, et pas une promenade de santé. Ils s'estiment assez pour remplir les critères, beauté, force physique, endurance, maîtrise de soi, souplesse. "Bah c'est que du cul hein, pis ya bien de nains qui font des films"
Tout ce qu'ils voient c'est qu'ils pourront s'adonner à des rapports sexuels, démonstration de leur puissance bestiale, de leur capacité à fournir ce "fameux orgasme" qu'on leur réclame, et cela "à tous les coups". Face à des filles, plus "bonnes" les unes que les autres, qui acceptent de faire tout ce qu'on leur refuse en général, qui sont conformes à tous leurs critères. Ils n'ont pas besoin de demander quoi que ce soit, tout est là pour la jouissance. C'est à se demander où résident l'érotisme et le désir là-dedans.
La pornographie met l'homme à ses pieds et inversement la pornographie se met à ses pieds.
A savoir que tout est à sa disposition. "Que du cul".
Finalement, ce n'est pas tant la variété des situations, des positions qui rend le porno si attrayant aux yeux des hommes. C'est la facilité. Dans notre société où les moyens de communication virtuels sont démultipliés, la précarité sexuelle est quelque chose que l'on cherche à tout prix à éviter. Pure évidence avec l'avancée du porno sur Internet, des sites de rencontres, chat et visio, on a dépassé le stade du téléfilm de M6, du téléphone rose ou de 3615-ULLA
Et le fait que les femmes se mettent à agir comme des hommes, à savoir en développant des attitudes sexuelles explicites, en cherchant plus l’aventure, et moins l’homme de leur vie, détruit l’image de la ménagère docile habituelle et brouille encore plus les clichés féminins, créant de nouveaux stéréotypes, ce qui profite bien à la publicité. La démocratisation du sexe, dans la publicité, le « porno chic » qui montre la femme comme une dominatrice mais qui au fond ne fait que mimer la puissance, qui prend la place que l'homme veut bien lui donner.
L’image de l’homme développée dans la pornographie renforce le culte de la performance, déjà présent dans tous les domaines, qu’il s’agisse des médias, de l’économie ou de la vie professionnelle. Les hardeurs sont pareils à des athlètes, infatigables, qui dominent leur partenaire un maximum, leur faisant changer de position d’un claquement de doigt, sans jamais montrer une once de faiblesse.
L'acteur porno est devenu un archétype
Le manque de clarté et de dialogue dans l’éducation sexuelle qui désigne l’acte sexuel comme un moyen de procréation, et dans le cas contraire, une menace, a contribué à mythifier l’orgasme.
Ce qui conduit à une légion d’articles pseudo scientifiques que l’on retrouve dans n’importe quel magazine féminin, sur les moyens de trouver son point G, d’atteindre l’orgasme ou d’améliorer sa vie sexuelle.
L’orgasme étant légion dans le porno, il est doublement traqué dans la réalité. Et la vision biaisée du plaisir dans la pornographie conduit les hommes à se conduire comme des machines, toujours plus vite et plus fort, en ignorant totalement le plaisir de leur partenaire si elle ne pousse pas de hauts cris.
En effet, dans la pornographie, le plaisir braille. Ce qui conduit les hommes à considérer les hurlements comme unique symptôme de plaisir et les femmes à simuler, par peur du dialogue et « pour avoir la paix ».
Les positions dans les films tiennent également du prodige, (j’ai pu noter 11 changements de position pour une vidéo durant 25 minutes, ce qui représente environ un changement toutes les 2 minutes), ce qui porte à croire que toutes les femmes sont des gymnastes en puissance et qu’il leur suffit de 25 minutes pour jouir en faisant le grand écart les deux mains dans le dos en faisant tenir un ballon sur leur nez, sans crampe ni froissement de muscle...

On s'étonne encore de l'appétit de certaines personnes pour le cinéma pornographique. Puisqu'il s'agit de cinéma. On a tendance à gommer cet aspect du porno, drôle de paradoxe, quand la plupart des gens reprochent au porno de ne pas être réel. Le porno est fantasmatique par ce qu'il propose. Tout. Des blondes, des brunes, des lesbiennes, des nains, des animaux, des grands-pères, des institutrices, des noirs avec des blanches, du vomi, du cuir et des chaînes, du champagne. Un immense supermarché où l'on aurait plus qu'à sélectionner les articles de notre choix. Facile. Le porno répond aux frustrations, mêmes extrêmes, répond souvent aux questions. Comment fait-on les enfants ? Si les adolescents ont une vision extrême du sexe aujourd'hui c'est parce qu'ils ont recours au porno pour s'éduquer.
Les cours d'éducation sexuelle, dans la mémoire collective de ma génération, sont une longue litanie de termes techniques, de risques et de précautions à prendre, le tout assorti de photos cauchemardesques de corps infectés par la maladie. L'histoire de la petite graine et du ventre de Maman est de moins en moins crédible. Surtout dans la société actuelle qui se sert du sexe comme argument de ventre, oui, un bon moyen de se remplir. Évidemment que le porno est devenu un moyen d'apprendre tout ce qu'on veut savoir sur le sexe, faute de mieux. La variété des types de porno, sa facilité d'accès en font le miroir idéal d'une relation sexuelle idéale.

Ce qui me fascine, ce n'est pas tant ce que le porno montre, mais le regard que l'on développe par rapport à lui. Le porno est tellement concret que l'on ne sait pas où poser son regard hors de toute cette chair paradoxale. Crue et chaude à la fois.
Je me fais une éducation aux images pornographiques, aux vidéos amateurs, aux sites de "rencontres coquines", aux sex shops ça me donne l'impression de me nourrir de transgressions. Ma curiosité est toujours comblée. Voilà où je trouve mon plaisir. Le domaine de la pornographie me fait penser au grand champ de batailles de nos frustrations. C'est là le point de départ du Parti Génital, une accumulation de curiosités secrètes, de frustrations, d'envies mal réprimées. Je m'interroge sur la nature de l'érotisme aujourd'hui. Sur notre manière de communiquer nos envies, ce que l'on ferait, ce que l'on ne ferait pas, pourquoi, comment et immédiatement.
Ma volonté de plonger dans l'univers erotico pornographique n'est pas anodine.
Je voulais qu'il devienne banal pour moi. Habituel, quotidien.
Que je me lève le matin au milieu de milliers d’images de visages crispés par l'effort.
Que je puisse dîner devant une double pénétration sans que cela me coupe l'appétit. Feuilleter les catalogues de vente par correspondance sans m'émouvoir ni apprécier la nouveauté.
Que tout devienne banal, que l'attrait ne réside plus que dans mon regard.
Dans mon observation, qui dépasse la fascination, qui catalogue mon sexe, celui de l'autre.
Il y a peu d'attitudes face à la pornographie. Soit on aime le porno car on aime se masturber, il constitue un passe temps agréable et diversifié soit on l’étudie de manière à le définir, mieux le comprendre soit on le déteste ou on l'ignore et on passe à autre chose.
Je ne me place dans aucune de ces catégories. Mon regard n’est pas tant critique que clinique sur ce type d’images. L’accoutumance est très importante, on parle de téléphages, je me voit comme "pornophage".

Les médias constituent une forme d'oppression, par cette expérience de lobotomie pornographique je me met mentalement au coeur d'une cible, comme la proie de messages supposés me correspondre. Je me met à la place de chaque soi-disant actrice, de chaque soit disant acteur.
Soit disant parce que mon travail d'immersion ne concerne pas le "vrai" cinéma pornographique. A savoir ce cinéma de genre qui possède ses stars, ses réalisateurs, ses films cultes, en bref, une industrie qui fonctionne. Mon travail concerne l'image pornographique, et ses codes tout simplement.
J'ai voulu me plonger dans un état végétatif, sans réaction face au porno pour ne plus rien voir de ce qu'il a à m'offrir, pour ne plus le considérer comme objet désirable ni comme sujet de curiosité.
C'est ainsi que je suis blasée, que j'intègre la pornographie à mon univers, comme certaines personnes intègrent des modèles préfabriqués à leur identité sans jamais s'interroger sur le pourquoi de cette intégration la considérant comme allant de soi. Ce travail d'ingestion, de digestion et d'excrétion m'ôte toute volonté de dénoncer la tyrannie sexuelle puisque je préfère m'en emparer.
Je suis spectatrice, je me fais violence, je regarde des pornos à longueur de journée, ce que je vois ne me dégoûte plus, ne m'excite plus, ne m'atteint plus. Je n'attend plus le sensationnel car je sais qu'il viendra, me laissera bouche bée encore une fois, impossible d'y échapper.
C'est là où le regard pornographique devient omniprésent, où chaque personne face à soi n'est plus une personne mais une proie sexuelle intrigante. potentiellement un orifice à prendre, un membre à combler., un manque à gagner.
A force d’observer avec application, on discerne tout écart, tout ce qui n’est plus conforme aux codes tout ce qui paraît sortir du fantasme stéréotypé.
Le détail, les marques rouges d'irritation autour du sexe, dues à un rasage de trop près, un glissement, le pénis qui sort malencontreusement du vagin lors d'une pénétration, l'actrice qui a mal, qui a du mal à retirer son haut trop moulant car ses implants font barrage, un fou rire,
le pied de l'acteur qui glisse dans une position instable, un temps mort incompréhensible dans l'action mais que personne ne voit. Le porno est donc un outil pour moi, que je ne cherche plus à analyser mais à réutiliser, à détourner dans un contexte différent.
Mon expérience "intensive" de la vidéo et du cinéma pornographique a duré un peu plus de 6 mois. J'ai stoppé l'expérience pour ne pas tomber dans l'addiction, la lassitude et surtout pour pouvoir en tirer un regard critique, sans être excessif.
Au sortir de cette expérience, je me sens différente.
Désemparée par la pauvreté des représentations de la sexualité et de voir qu'il y a très peu de perspectives positives par rapport à un renouveau, à une quelconque amélioration de la qualité des images, que le "bon porno" reste minoritaire et que d'ailleurs peu de personnes comprennent l'idée d'un bon et d'un mauvais porno.
Convaincue que l'imagerie pornographique à un potentiel comme base de données pour mes futurs travaux.
Curieuse de connaître le milieu.
Rassurée quand à l'impact du porno sur ma vie sexuelle, je me sens beaucoup moins complexée depuis que j'ai arrêté de croire en la validité du modèle sexuel dans le porno.

par Lorena

jeudi 2 juillet 2009

Le concept

NOUS NE SOMMES PAS UN CONCEPT.
Le concept, selon nous, est une la représentation bien définie d'une idée, quelque chose de figé, auto-suffisant.
Ce n'est pas le cas de notre démarche, qui se sert du relationnel dans un but principalement cathartique.
Concept est un terme suffisament surfait pour que nous ne l'imposions pas.

mercredi 1 juillet 2009

Le buzz

On nous qualifie de propagandistes, on refuse de nous laisser diffuser ce que nous faisons sous prétexte que nous ne nous revendiquons pas musiciens, que ce que l'on retient ce sont les horreurs des textes, leur aspect primaire et violent, c'est trop.
Dans l'impossibilité de rentrer dans les catégories on est bloqués.
A peine eu le temps d'évoquer une part de notre recherche qu'on nous vire à coups de pompes.
ça laisse rêveur quand à notre volonté d'expression sans censure, qui ne soit ni trop intellectualiste mais lucide et critique, ni trop premier degré mais quand même humoristique, hédoniste et en adéquation avec nos opinions et nos questionnements.
Bientôt, les images de ce lynchage virtuel en bonne et due forme
En attendant on va polluer ailleurs, comme on nous l'a gentiment demandé...

1er album du PG: Plaisir d'offrir vol1 : les indispensables

Nos recherches sur les petites annonces à caractère sexuel explorent un rapport biaisé à la communication. Ce type d'annonce très répandu est extrêmement codifié, de part l'utilisation d'abréviations et de formules toutes faites qui reviennent régulièrement ce qui provoque un effet d'uniformisation, chose paradoxale quand au contenu des annonces qui propose des relations sexuelles souvent particulières (sadomasochisme, scatophilie, triolisme...).
Cette production sonore tient compte de cet aspect d'uniformisation, nous réinterprétons les petites annonces sélectionnées, dans un souci de variété de propositions et de concision avec des morceaux d'une durée oscillant entre 20 secondes et 4 minutes.
Nous en composons les mélodies à l'aide d'instruments réels, virtuels, d'objets.
La sonorité est tantôt très caractéristique d'un style de musique (le slow, l'easy listening, la musique de discothèque, le hardcore) également avec une structure musicale déconstruite afin de rendre le message chaotique. Le tout reste assez proche d'un esprit de slogan, et d'auto-promotion, d'urgence, ce qui ressort de ces annonces destinées à satisfaire, être satisfait
Nous utilisons également différents styles vocaux (polyphonie, chant guttural, hurlements, scat, spoken word) ce qui crée un effet de décalage entre les paroles et la musique, le fond et la forme.
La petite annonce sort de son contexte pour s'animer, s'exacerber et rendre son contenu plus réel mais sans adéquation à son sens. Nous donnons vie à ces recherches de partenaires dans cette 1ere compilation.

mardi 30 juin 2009

Révolutionnaire

Je vois
des femmes se tartiner la gueule d’anti-rides
s’arracher les poils un par un
s’enrouler dans du film, pour suer comme il faut
se serrer la ceinture en buvant des litres d’eau minérale
se faire poser un anneau à l’estomac et un fil de nylon entre les fesses
se faire remplir la bouche de collagène, pomper la graisse là où le besoin se fait sentir ou pas
tatouer leur rouge à lèvres
celles qui ont les moyens se payent un coach pour se faire botter le train et traiter de grosse truie
et un psy pour pouvoir se plaindre se plaindre se plaindre...
mais ce qui leur faudrait c’est un suppositoire électrique avec
des décharges fantastiques qui libèrent en elles
un principe actif
de testostérone pailletée au malt de béton armé
qui va fondre et faire pousser sur elles
un énorme
sexe turgescent et parlant
en forme de
cactus !
Qui les piquera dès qu’elles voudront s’adonner à toutes leurs activités d’asservissement quotidien
Et ce cactupénis rétractable et télescopique se montrera dès qu’une quelconque menace se fera sentir
Et il tonnera des insanités à tous ceux toutes celles qui oseraient critiquer, insulter, jauger, juger
Il mettra des coups de boules à la sauce piquante
La voilà ta solution, femme !
Enfile toi un suppo électrique, et deviens un monstre ultra hormoné
Un dragueur insolent ? Cactupénis...
Un mari mécontent ? Cactupénis !
Une rivale malveillante ? CACTUPENIS !
Quelque chose vous tourmente ?

CACTUPENIS, PLUS QU’UN SIMPLE PENIS !
CACTUPENIS VA LEUR SERRER LA VIS !

fonctionne avec 2 piles type LR03
ne convient pas aux moins de 18 ans
garanti à vie !
fonctions rasoir, téléphone cellulaire,wifi, mp3, rouge à lèvres, vibromasseur, sac à main, manucure-pédicure et autres, disponibles sur notre catalogue
différents coloris

Pines up!

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Le PG n'a rien à vous apprendre sur le sexe.
Il en parle, c'est un obsédé, certes mais il n'a pas de recette pour améliorer votre vie sexuelle,
que des frustrations, qu'il met en scène pour les désamorcer.
Ses passions sont celles des autres, le PG est les autres.

vendredi 26 juin 2009

Alors, heureuxse?

Comment le PG réussi cet exploit qu'est la compréhension, l'empathie, COMMENT?
Quel est le secret d'une organisation si mystérieuse cachée derrière cette appellation grossière?
Le PG se cache, et guette la vérité, au détour d'un subtil changement de comportement, la perte de contrôle, qu'il s'agisse de l'ivresse, de la pulsion, bad trip, euphorie,secret, simple instant d'égarement.
Que tout soit réuni pour donner l'illusion de liberté, et le PG s'en saisira, en prendra note très professionellement, gentille secrétaire et le célébrera comme sa vérité, qu'elle quelle soit.

Alors, heureuxse?

MPG - Manifeste du Parti Génital ou Ma Petite Gâterie

2-Désorienté

Le Parti Génital refuse de se définir comme Parti politique, néanmoins il se sert de cette terminologie afin d'illustrer au mieux la diversité et la polysémie de ses engagements.
Tout n'est qu'un jeu, jeu sur son parti pris, ses opinions, sa volonté d'être partie prenante, l'impression constante d'être à côté de la plaque, complètement parti, son évasion d'un monde surcodifié, parti, l'importance du jeu dans sa démarche, partie, sa dureté, un mauvais parti, notre hédonisme, car nous voulons être de la partie !
L'appellation "parti" est également très commode pour susciter l'intérêt, voire la terreur institutionnelle si courante à notre époque.

Aux yeux de la majorité, monter un parti est à la fois obsolète et ambitieux.
Dès qu'il s'agit de politique en général, les gens sont pour la plupart résignés.
Si on leur parle d'un nouveau parti politique, ils s'interrogeront vaguement sur son obédience (droite, gauche, centre, extrême), penseront "un de plus", dans une démocratie où les dirigeants sont surpuissants où le mot d'ordre pour définir les politiciens est "tous des pourris" où des solutions sont proposées tous les jours, sans aucun résultat et blablabla
Dans une société où, le culte de la performance est tel, que la plupart des gens sont prêts à s'oublier eux-mêmes pour se fixer sur des pseudos objectifs imposés à eux par le biais des médias et de leurs modèles écoulés à des milliards d'exemplaires, un pour chacun et blablabla

Le Parti l'a compris et en réaction à cela, se complaît dans le dilettantisme, crée son propre modèle identitaire en constante mutation.
Si le Parti devait choisir une orientation, le Parti serait anarcho- extrémiste -décentré. Est-ce que cela vous éclaire ? Le Parti espère que non.
Le Parti refuse de représenter une quelconque unité politique, car il ne croit pas en l'utopie d'une société idéale, dirigée par un groupe de personnes ayant un but commun. Le Parti est bien trop individualiste pour être un parti.
Le Parti est effectivement une supercherie, qui aime parler d'elle à la troisième personne, au mieux, un vecteur de créativités dissidentes, idéalement une entité englobant une infinité d'idées confuses non exhaustives qui s'accroche aux branches pour ne pas tomber dans le vide et fait de la haute voltige.
Le Parti se considère concrètement, comme un collectif d'individualités

MPG -Manifeste du Parti Génital ou Ma Petite Gâterie

1-Lubies

Le Parti s'intéresse à tout ce qui touche à la libido.
De son absence à son omniprésence, de sa banalité à son excentricité.
Le Parti assimile facilement le sexe aux tenants et aux aboutissants de la société actuelle.
Là où tout est supposé politique, le Parti répond que tout est sexuel.
Le Parti étudie donc la sexualité avec appétit et une fascination teintée d'effroi.
Car malgré sa volonté d'émancipation du désir, le Parti ne dément l'hypocrisie violente des représentations sexuelles contemporaines, bien au contraire.

D'autres part, Le Parti se nourrit de tout contenu sulfureux, à la mode, controversé, souvent devenu ordinaire non pas par la force, mais par la faiblesse des choses.
Le Parti affiche volontiers une violence grotesque, exubérante, souvent choquante, toujours sincère.
Le pouvoir intéresse le Parti, mais n'est pas une fin en soi dans sa tentative, teintée de désespoir hystérique, de révéler l'identité telle qu'elle, constamment déguisée.
Le Parti ne s'intéresse pas tant au pourquoi qu'au comment en ce qui concerne les fantasmes, délires et perversions de toutes sortes. C'est la raison pour laquelle il est facile d'intégrer le Parti et de s'y épanouir sans préjugés ni réserve.
La fureur adolescente reste un modèle pour le Parti qui fait exploser ses bulles de révoltes comme on presse son acné, se meut en fulgurances oratoires comme on claque la porte au nez de ses parents. En effet le Parti considère le problème du passage à l'âge adulte et le voit comme une seconde puberté, toute aussi violente que la première.
Le Parti pratique la violence pubère, et mue, change d'avis, tombe amoureux, se délecte de la contradiction.
Être membre du Parti n’est pas un choix en soi.
Il propose ses services, laisse la porte ouverte et agrippe ceux qui passent devant. Les membres du Parti ont été désignés, sans qu’on leur demande leur avis, parfois sans même qu'ils le sachent, et sans possibilité de décliner cette adhésion, le Parti se moquant éperdument de leurs libertés individuelles.

La question coquine (PALA LA LALA PALA LALA LA LA)

Si vous étiez la star d'un film pornographique IMAGINAIRE, quel serait le titre du film?

les titres de films détournés façon "Braquemard et Grosse Pine" sont hors jeux, néanmoins la grivoiserie reste tolérée.

Préliminatoires

...Le fait est que puisque nous sommes des millions, à soutenir le mouvement, avec ou sans notre accord, le Parti Génital se doit d'entamer son ascension virtuelle vers le dessous de la ceinture, apportant avec lui toute la lubricité, le vice strupréfiant, sa prose effrénée adjectivophile, nymphomane de la virgule, avaleuse de points de suspension, trousseuse d'apostrophes
et OH OUI OH OUI DES MAJUSCULES, un petit coup de minuscules?
Le Parti fait son entrée en matière dans ces termes:
bite cul chatte

merci.