mardi 23 novembre 2010

La bonne cause

On sait, on n'a pas posté depuis un certain temps (tu me diras avec les 3 pèlerins qui nous lisent on n'est pas des plus attendus, la pression du succès n'est pas prête de nous anéantir...)
Et puis on ne peut pas dire qu'on ne fasse rien, notre nouveau blog Genital Party
nous prend plus de temps, on a décidé de s'intéresser un peu plus au monde réel, aux faits.
Le problème c'est qu'il y en a beaucoup trop.
On aurait bien voulu parler de cette bande d'encasquettés à l'envers de Sexion D'Assaut.
On leur aurait bien donné un cours de vocabulaire.
Parce que prôner l'homophobie dans des textes et même en interview pour ensuite se disculper en disant ne pas connaître la signification du mot, c'est très très osé.
La frontière entre bêtise pure et simple et manipulation s'avère très mince, tout à fait fascinant.
On aurait bien dit aux médias d'arrêter d'essayer de faire des exemples en France alors que tout le monde se moque des incitations à la haine en langue anglaise, dans notre pays on a tendance à se ficher de tout ce qui ne nous concerne pas directement, sauf pour la critique gratuite.
On aurait pu parler du pape qui tolère la capote dans « certains cas », et des médias qui relayent ça comme si il avait canonisé la partouze.
On aurait pu parler des nouvelles mesures pour l’IVG, qui ne servent pas à grand chose puisque les centres la pratiquant ferment les uns après les autres.
A l’approche de la grande parade du sexisme consumériste (ils appellent ça Noël).
On aurait pu aussi parler des cadeaux, du nouveau chariot de ménage pour filles, pour faire comme Maman et s’entraîner à frotter le sol, le kit d’équipière du Mc Daube, et les poupées réalistes qui font du vrai caca par terre, la nouvelle Barbie journaliste avec son petit tailleur et son micro, parfaite pour un reportage à Jérusalem, pour couvrir un sujet sur la guerre en Irak, je me demande si le petit tailleur se lave en machine...
A quand le lot de 5 moules-poupons prêts à congeler pour créer de délicieux sorbets synthétiques, à quand Barbie smicarde, le jeu de plateau « Pôle Emploi, qui obtiendra un CDI en premier ? »

Au niveau des sources d’abjection, il s'avère donc difficile pour nous d'être sur tous les fronts, d'ailleurs on en a pas vraiment envie, un ulcère à nos âges plus le cancer généralisé du à nos modes de vie, plus le sida, plus la dépression, ça fait un peu beaucoup.
Néanmoins, les questions qui nous préoccupent en ce moment concernent la portée de nos actions. Très faible voire inexistante pour le reste du monde, c'est à dire tout ce qui n'est pas génitaliste. Mais notre petit groupe d'individualistes est toujours là, on se remue encore.
Voilà ce qui est fantastique dans la création c'est qu'elle parle d'elle-même et qu'elle se renouvèle en fonction de nos humeurs. Et si l'on considère notre démarche comme réactive vis à vis de la réalité sociale, on n'a pas fini d'être excédés-ées.
Ceux-celles qui ne nous connaissent pas nous demandent souvent pour quoi, contre quoi nous sommes, dans quelle direction allons-nous, quelles sont nos actions, comme si s’intéresser aux politiques (la et le) nous mettait forcément dans une position bien définie, syndicat, slogans, polémiquage à tout bout de champ.
Et puis le féminisme actuel commence sérieusement à nous casser les couilles et les ovaires.
Je parle de Ni Putes Ni Soumises avec sa ghettoïsation systématique qui laisse à penser que le machisme est un fait de banlieue, et sa journée de la jupe.
Les femmes se sont battues pour pouvoir porter le pantalon, au Soudan, une femme qui porte un pantalon s’expose à 40 coups de fouet. Je ne cherche pas à relativiser, juste à remettre les choses en perspective.
C’est un faux combat. Le 25 novembre que verront les machistes à part vos jambes ?
Et quitte à faire une journée de la jupe, demandez aux hommes de participer, qu’ils en mettent une eux aussi, là ça aurait de l’impact, ça paraîtrait nettement moins réducteur que l’équation femme+jupe=féminité=liberté=militantisme=puissance.
Tant qu’à exhiber le bout de gras devenez pro-sexe, parce que ce genre d’initiative, très sympa tendance gauchiste paresseux-se, c’est vraiment se moquer du monde.
Le 25 Novembre, Journée Internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes. En cet honneur j’irai tabasser un homme. Et la question que je me pose, en toute innocence je le jure, à quoi sert une pétition contre le viol ? On peut se positionner contre, mais en quoi signer une pétition peut faire changer quoi que ce soit ? Donc on attend que la nouvelle campagne soit dévoilée et on en reparlera. Et si vous suivez ce blog vous connaissez notre opinion sur les fameuses journées, sinon remédiez-y immédiatement

C’est totalement injuste que le modèle pénible populiste puisse être le plus représenté et nous empêcher de nous faire entendre, pas seulement le PG, mais tous, queers, trans, trav pédégouines, bicurieux ce que tu veux.
A propos de cela, je viens d’apprendre qu’un groupe féministe a manifesté pour empêcher le tournage d’un clip pour l’élection Miss France.

J’ai envie de vous dire, vous méritez que l’on vous traite de casse couilles. L’image de la femme, d’accord, c’est un peu notre cheval de bataille au PG. La différence c’est que nous créons de nouvelles images à partir de celle que nous rejetons. Et merde, vous n’avez rien d’autre à faire ? La violence est toujours là, les pro-vie progressent, et vous êtes encore à chicaner sur l’apparence, à jouer les héros/héroïnes sur une institution qui n’est pas prête de s’éteindre comme si c’était ça le principal enjeu de la condition féminine.
Voilà quelque chose qui m’ennuie très fort, pour rester correct-e.
Au PG, on crée, on prétend à plein d’autres choses mais la création c’est notre mode de résistance, même si cela semble facile, et les grandes duduches de l’art contemporain ne nous rendent pas des plus crédibles. Le PG ne sera jamais un modèle d’organisation, nous ne serons jamais une institution qui donnera le ton quand à l’attitude à tenir envers les inégalités, surfant sur la vague du politiquement correct et de la cause sympa à soutenir dans l’air du temps genre Journée Internationale du Shopping ou de la Médisance, ou du Happy Hour là je te jure il n’y aurait personne à motiver, ce serait la bagarre dans le cortège.
Tout ça pour dire, qu’on est encore là...
Et que dans un futur proche, ça va chier des pétales de rose et des arcs-en-ciel

par La Pythie

edit du 25/11/10
On fait notre mea culpa ailleurs, parce qu'on a abusé, mise au point

samedi 10 juillet 2010

Indéfendables

Les féministes, ouvrons dès maintenant un champ lexical afin de vous éclairer, les féministes, plus exactement les femmes velues, les emmerdeuses pathologiques, celles qui ont leurs règles 365 jours par an, les mal baisées, les lesbiennes, bi curieuses et autres camionneuses, castratrices, femmes au foyer qui s’ennuient etc…
Les féministes veulent
-le pouvoir,
-éradiquer les hommes de la surface de la terre,
leur voler leurs emplois,
leur voler leur virilité,
-un pénis (rayer la mention inutile)
les féministes passent leur temps à ouvrir leurs gueules pour un oui pour un non, les féministes n’en ont jamais assez, les féministes sont des lesbiennes moustachues refoulées mal baisées mauvaises mères mauvaises femmes etc
Tous les poncifs existants nous reviennent mes sœurs.
J’en suis.
Je suis féministe. J’aime les hommes et j’entends être leur égale quand c’est possible. Simple.
Je me positionne en tant que telle car il en va de mon bien être, je ne peux pas rester sagement assise à la place que l’on veut bien me donner sous prétexte que le monde est ainsi. Je supporte encore moins les femmes qui rejettent le féministe sous divers prétextes aussi fallacieux les uns que les autres.
Les féministes font peur aux hommes et quand actuellement l’objectif à tenir pour une femme est d’échapper à la solitude et à la pauvreté, faire peur aux hommes peut s’avérer être un handicap de taille.
Etre féministe ce n’est pas sexy, c’est une bête lubie de vouloir dépasser le rôle accessoire de matrice et plante verte que l’on nous alloue.
…Je n’ai pas à prouver que je suis féministe puisque la plupart des gens me considèrent ainsi, et la plupart du temps pour des raisons futiles qui à leurs yeux sont des évidences.
Je suis féministe car je ne vois pas d’inconvénient à m’asseoir les jambes écartées, à ne faire preuve d’aucune douceur ni délicatesse, à ne pas sourire continuellement et à le dire quand quelque chose me dérange.
Je suis féministe car je ne suis pas totalement imberbe, maquillée et parfumée
Je suis féministe car ma féminité ne saute pas aux yeux de la majorité et puisque jusqu’à preuve du contraire je ne suis pas un homme, je suis par conséquent une féministe.
Je suis féministe parce que tatouée piercée, j’écoute la musique fort, bois des alcools forts.
Je suis féministe car j’ai conscience de l’oppression et que je ne me suis toujours pas résignée
Je suis féministe parce qu’en colère et insatisfaite
Je suis féministe parce que chaque jour je trouve une injustice ou une faille dans ma condition, mais de quelle condition s’agit-il, de ma condition de femme, ma condition de femme occidentale, de ma condition de femme noire occidentale de ma condition de presque femme occidentalisée à moitié noire ?
Le « à moitié noire » est important. Un point de détail me direz-vous, mais comme si cela ne suffisait pas de devoir subir le modèle normé de la femme occidentale blanche hétérosexuelle dans la culture de masse, il faut en plus que l’on retrouve le même dans la lutte féministe ? Ils me font rire tous ces gens qui s’imaginent que le métissage c’est surtout une question de couleur, quand culturellement, pour la plupart des gens il faut choisir son camp en tant que personne métissée. Alors finalement que la condition des femmes me préoccupe c’est surtout exotique.
L’exotisme, ça me casse les ovaires, grave. Je suis franchement dégoûtée de ne pas pouvoir me permettre d’enrager contre le racisme parce que je n’ai pas de race définie. C’est comique à pleurer d’entendre des gens te dire « Mais t’es pas noire ! » pour te remettre à ta place quand tu rages contre la suprématie blanche. C’est encore plus drôle de voir tes cheveux naturellement crépus critiqués par des noirs qui jugent que « Tu n’es pas comme nous » Il manquerait plus que je sois juive albinos belge et transgenre pour compléter mon syndrome du cul entre deux chaises ! Viendra le jour où les métisses formeront la majorité de la population, mais pour l’instant c’est surtout exotique et ça se limite à une apparence, à un beau choix esthétique. Tout cela pour dire que je me demande régulièrement pourquoi le féministe est-il l’apanage des femmes blanches, et j‘aurai tout un tas d‘hypothèses à avancer sur la question… Fin de la digression

En résumé, être considérée comme féministe sans jamais l’avoir revendiqué est une punition au quotidien. Là où l’on suppose que je me rejoue la guerre des sexes tous les jours, et que tous les jours comme au football « On » gagne, que tous les jours j’émascule tous les hommes de la planète parce que ce sont tous les mêmes…
Là où l’on imagine que l’on peut légitimer le sexisme ordinaire par l’humour, juste pour le plaisir de m’agacer. Là où l’on suppose que je n’ai pas besoin de donner mon opinion, puisque j’ai un avis sur tout, un avis de féministe, alors pourquoi le donner ?
Pardon d’être aussi radicale mais être féministe est un devoir civique. Le jour où les inégalités auront disparu, peut être que je n’aurai plus besoin de croire en la nécessité de défendre la cause des femmes. Autrement non. Ce n’est pas une question de pouvoir, c’est une question d’égalité. Les hommes peuvent être féministes, cette lutte n’est pas contre les hommes, elle peut parfaitement se faire avec leur soutien, elle doit se faire avec leur soutien car il s’agit de défendre quelque chose qui les concerne aussi, le respect, la dignité tout ça tout ça.
Je suis pour la mixité, je ne souhaite pas que les femmes restent entre elles pour pouvoir comploter contre les hommes à loisir, comme s’ils étaient l’unique cause de leur condition, parce que C’EST FAUX. Nombre de femmes contribuent à leur propre avilissement, en ne faisant rien pour se faire respecter, en perpétuant des traditions barbares, en se conformant aux modèles imposés de la culture de masse, et en méprisant tout ce qui pourrait venir bousculer cet ordre établi, cet hypothétique confort.
Parce que c’est exactement l’idée que l’on peut se faire du féminisme, une réunion de bonnes femmes, du sectarisme, un isme en plus, c‘est pour cette raison que je ne souscris à aucun groupe, aucun parti, exception faite du mien.
Les groupes ça me débecte, d’une manière ou d’une autre, je déteste l’effet de meute qui poussent les gens à se conduire de manière excessive et déraisonnée avec pour seul argument « On est plusieurs ». Le nombre justifie toujours des actions injustes, des débordements, une hiérarchie, des luttes d’égo…
Un exemple de féministes que je cautionne pas.

Brûler 10 000 euros pour protester contre les inégalités salariales hommes/femmes, confirme que les femmes ne sont pas supérieures aux hommes, que pour leurs intérêts elle sont prêtes à tout, commes les hommes. La voilà l’égalité. Connasses!

par Sophiste Fucking
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mardi 8 juin 2010

Poussif

C’est sans complexes.
Le PG s’essouffle. C’est normal il commence à faire beau, les filles sortent leurs jambes et font semblant de ne pas scanner la foule en recherche d’un partenaire, idem pour ces messieurs… On préfère sortir et essayer de copuler, l’alcool à meilleur goût quand il désaltère, tout est plus léger, la lutte est plus ludique sur le dos au soleil avec des glaçons. D’autant plus quand on prépare un coup d’état pour la rentrée 2010.
Un soir de semaine, il fait un temps pourri et mes hormones me travaillent jusque dans ma glande pinéale (quel drôle de nom) et c’est là que j’entame un rêve lucide.
Il y eut l’époque des téléfilms érotiques (M6 vers 23h30) puis l’époque du porno crypté (Canal +, le premier samedi du mois) et puis le grand déferlement, la sexploitation dans nos maisons.
Je ne me suis aperçue de rien, foutrement rien, jusqu’à quelques détails, et il était déjà trop tard. Britney Spears, la télé réalité, la mode du string, la puberté, face au racolage généralisé, je n’ai rien pu faire. Nous n’avons rien pu faire pour échapper à cette grande déferlante de commerce sexuel.
Avis aux consommateurs du sexe : On vous ment ! (comme pour tout le reste), Parce que le sexe n’est pas un bien de consommation. En tout cas, ça ne devrait pas.
Nous avons une théorie là-dessus, du genre pas piquée des verges/des ovaires (on intègre assez bien la parité vous ne trouvez pas ?)
C’est une fois de plus, une manœuvre de la Grande Admirable et Redoutable Conspiration de l’Efficacité.
Tout le monde connaît la police de la pensée, la G.A.R.C.E est également un système de contrôle de masses on la connaît sous plusieurs formes et appellations, notamment la S.A.L.O.P.E Surenchère Assumée et Légale Opposée au Peuple Emancipé.
La G.A.R.C.E se cache dans une quantité non négligeable de médias, elle est les médias.
Notre société revendique certaines valeurs mais surtout celle de l’efficacité de son système, valeur essentielle pour assurer la bonne marche de celui-ci. En matière de mœurs sexuelles, la G.A.R.CE fait très fort.
Il n’est pas difficile de souscrire à la G.A.R.C.E ou S.A.L.O.P.E. Il arrive même que l’on en soit sans le savoir, comme pour le PG…
La G.A.R.C.E prône le sexe hygiénique car il ne fait pas perdre de temps, le sexe hygiénique est sans amour ni affection, une simple satisfaction de besoins élémentaires qui doivent être comblés rapidement pour pouvoir vaquer à des occupations plus productives.
La G.A.R.C.E affiche du sexe un peu partout comme un produit pour donner une illusion de séduction à n’importe qui, ce qui augmente la confiance en soi, donne l’impression que la sensualité est monnayable et pas uniquement auprès de ce qu’on appelle vulgairement les travailleuses du sexe. Dans le monde de la G.A.R.C.E, la volupté est accessible, facile comme une fille bourrée un samedi soir en boîte de nuit, disponible partout, tout est simplifié, le sexe se résume à un peu de salive, des manipulations digitales, 2/3 poussées et avec un peu de chance, un supplément à savoir un dénouement rapide et peu éprouvant.
La G.A.R.C.E diffuse des messages simplistes sur les comportements humains visant à nous oppresser, à nous conditionner. Ce qui donne lieu à des désillusions parfaitement banales mais mortifiantes pour ceux qui croient encore en la liberté de choix.
Quelques exemples :
Quand X fait une fellation à Y, une fois l’acte consommé, Y retourne à ses activités parce qu’il « n’a pas que ça à faire ». Y a reçu, X à donné
X demande du sexe à Y, sans aucune considération ou paramètre humain, sans se demander si Y a envie, en prenant en compte sa propre pulsion et rien d’autre (le PG appelle ça un Mac Touffe)
Y pense que les femmes en jupe sont des salopes
X sort le soir pour « serrer »

Liste non exhaustive de comportements typique des affilié-e-s à la G.A.R.C.E

Inachevé par Titty Toungelick

mardi 11 mai 2010

Omelette aux opinions anxiogènes.

« Les gens, Monsieur Tout-Le-Monde les connaît bien, il est l’un d’eux, et voilà pourquoi, Monsieur Tout-Le-Monde ne les aime pas! » Lofofora-Les gens

Alors on fait de la politique, de la politique individuelle, parce que le collectif, c’est trop dur.
On le subit sans arrêt, le collectif, les transports en commun, le collectif, les masses, le collectif, le football, collectif, les sectes, collectif, la marche du monde, collective, enfin si on veut…
Personne ici ne croit au bien fondé du bien commun, on croit surtout au bien fondé du coup de pompe dans le fondement des bien pensants.
L’individualisme est fortement ancré en nous, ce serait pure inconscience ou hypocrisie de penser que notre civilisation n’est pas faite d’égoïstes et d’opportunistes qui ne pensent qu’à leur gueule.
D’accord. On assume.
La raison d’être du PG est un sentiment collectif indistinct qui s’affirme dans nos expériences individuelles. Pas compliqué. On est comme un club d’échecs qui en a collectionné suffisamment pour s’en servir comme projectiles. De tous temps.
Un de nos nombreux opposants (on définit l’opposant comme celui/celle qui nous témoigne de l’indifférence, en résumé c’est le PG versus le monde entier)
nous reproche d’être « anti tout » et finalement de ne rien vouloir.
Mais que veux-tu vil ennemi, notre principe d’autosuffisance
(au propre comme au figuré, en résumé, besoin de personne dans notre autosatisfaction) nous empêche de réclamer quoi que ce soit.

On ne peut rien proposer, on dispose, nous représentons une certaine élite, celle des insatisfaits, et qui contrairement aux si typiques et vulgaires râleurs à la française, fait quelque chose de ses frustrations en dehors des postillons et du souffle gâché.
Le PG à un groupe de musique, le PG à réussi à faire de la thune (5 euros 30 centimes pour le moment) en vendant des accessoires de mode pornographiques, le PG cuisine, coud, et trouve encore le temps se soigner son apparence, le PG est une dominatrice bénévole pendant ses loisirs, le PG fait de l’autopromotion mais possède encore une éthique, en résumé, nous avons tout ce que n’importe qui (à peu de choses près) peut avoir, nous pratiquons ce que n’importe qui peut pratiquer dans la confidentialité, la vérité, c’est que le PG N’A RIEN DE SPECIAL, IL EST LE PG.

Par Prostate

mercredi 21 avril 2010

Abstinence

On attend, la der des der des der, quand on se tiendra les mains avec le pied dans la tombe, unis par la peur, le défi de la fin du monde.
Quand les derniers vestiges de la civilisation se jetteront à nos pieds, gémissant, râlant « Sauvez-nous » vomissant des débris.
Et dans la fumée et les émanations toxiques, les lambeaux, les fissures du béton brûlant, et dans les vapeurs de combustibles et des relent d’épidémies.
Explosion de fluides corporels, les égouts qui débordent.
On attend aussi les attentats suicides, les séismes, les inondations, les catastrophes artificiellement naturelles.
On attend des prises de viols, des attentats d’otages, des meurtriers sous la torture.
On attend le chaos, le grand plongeon au fin fond du néant béant façon vraie fosse commune.
Que la terre s’ouvre sous nos pieds pour qu’on la ferme enfin, qu’on se mette à courir pour y échapper, ultime tentative, en attendant la chute mortelle…
En crachant du sang et des glaires dans nos slogans vulgaires, en vomissant d’angoisse, on fera sur nous pour plus de chaleur rassurante, fluides héroïques pour faire mouiller la panique.
C’est le moment. Décidés à en découdre, on suture nos bouches de bègues, on pose les cathéters sur nos nerfs à vif pour les empêcher de tourner à vide. Le moment venu, on lynchera Parcimonie qui se fera piétiner par Excès qui fera une gâterie à Abus qui embrassera Révolte qui enlacera Hystérie.
Et parés, on entonnera notre première et dernière rengaine, de quoi faire trembler les murs s’il en reste.
En attendant, on se prépare, on s’économise, on attendra, jouira bien qui jouira le premier.

Par Saillie Super Saïyen

jeudi 1 avril 2010

Soyons attentifs/ves,

Entre 2 blagues machistes, les stars de la "musique" dans leur plus simple appareil (le génital évidemment), sur Internet, certains n'ont pas leur pareil pour se montrer à la hauteur de la médiocrité des préjugés genrés. Aujourd'hui, les vertus de la poupée gonflable. Et pour faire bonne mesure, une petite blague avant de faire l'énoncé:

C'est un neurone qui arrive dans un cerveau masculin, il se retrouve tout seul
dans une grande boîte vide et noire.
" Hou hou " crie ce petit neurone. Misère, pauvre petit neurone,
personne ne lui répond...
" Hou hou " crie encore le petit neurone et il n'entend que l'écho
de sa voix.
Alors, désespéré, notre pauvre et brave petit neurone masculin
s'installe dans un coin et se met à pleurer. Soudain, un autre petit neurone
arrive tout essoufflé dans le cerveau masculin et crie à notre petit
neurone en pleurs :
" Hé bé ! Qu'est-ce que tu fous ? On est tous en bas... "

1. Une poupée gonflable vous pouvez l'avoir quand vous le voulez.
2. Une poupée gonflable ne fera pas la gueule en lisant cet article
3. Une poupée gonflable ne parle pas
4. Une poupée gonflable n'est jamais jalouse d'une autre
5. Avec une poupée gonflable on n'a pas besoin de raconter des mots doux pour se soulager
6. Une poupée gonflable est non violente
7. Une poupée gonflable n'est jamais complexée
8. Une poupée gonflable est toujours consentante
9. Avec une poupée gonflable on ne risque pas d'attraper des maladies
10. Avec une poupée gonflable pas de belle-mère sur le dos
11. Avec une poupée gonflable on peut la partager entre amis
12. Une poupée gonflable n'a jamais la migraine
13. Une poupée gonflable n'oublie jamais la pilule
14. Une poupée gonflable n'est jamais de mauvais poil
15. Une poupée gonflable ne demande jamais de nouvel emballage
16. Une poupée gonflable ne prétend pas être intelligente
17. Une poupée gonflable ne passe pas son temps au téléphone
18. Une poupée gonflable ne vous mord jamais ou que ce soit
19. Une poupée gonflable ne vous fera jamais porter des cornes
20. Une poupée gonflable on peut la consommer plusieurs fois sans avoir de reproches
21. Une poupée gonflable est consommable 28 jours sur 28
22. Une poupée gonflable se prête a toutes les fantaisies
23. Une poupée gonflable ne vous empêche pas de dormir
24. Une poupée gonflable n'est pas allergique au foot
25. Une poupée gonflable ne prend jamais toutes les couvertures
26. Une poupée gonflable ne prend jamais de petit-déjeuner au lit
27. Une poupée gonflable ne demande jamais de petits suppléments
28. Une poupée gonflable ne ronfle pas
29. Une poupée gonflable n'a pas envie de fraises quand elle est pleine
30. Une poupée gonflable ne crée pas d'emmerdements

par Lorena



vendredi 26 mars 2010

Délices d'initié/e/s

On fabrique de l'alcool avec nos excréments, histoire de consommer notre autonomie jusqu'au bout.
Et c'est au cours de ces libations que se manifestent nos plus bas instincts.Intestins.
On s'ambiance, on mélange les tampons et les serviettes, on se crache dans la bouche, on titille des prostates et des lobes temporaux en suçant des lobes d'oreilles, on partage la moiteur des paumes de main, on se fait du pied dans le nez sur le plancher, on s'enfile des suppositoires, et des suppositions sur notre pouvoir précaire, sur notre mainmise imaginaire.
Ensuite on s'allonge pour pratiquer la transe collective. A base de massages au fluide sexuel où on déclame les stances complaisantes sur la misère sexuelle et intellectuelle, sur la tristesse de nos corps endurcis par la lutte. Et puis les questions posées à haute voix fusent en s'entrechoquant dans l'air tels des missives de banalité crasse.
"Est-ce-que la taille c'est vraiment important Est-ce-que l'éjaculation faciale est irrespectueuse Est-ce-qu'on peut avoir un orgasme sans se toucher Pourquoi ces questions nous préoccupent alors qu'elles ne concernent que nous D'où vient ce besoin d'interroger le monde entier sur nos aptitudes Pourquoi ne peut-on pas vivre pour le plaisir Non mais vraiment Le sexe serait-il un mode d'expression par l'expérience,si oui comment amener qui que ce soit à le considérer comme tel et pas comme un vulgaire exercice de musculation POURQUOI COMMENT OU QUI QUAND QUOI
Quand ça devient trop métaphysique tout le monde se lève et se met à sauter sur place en hurlant OUI/NON en alternance en poussant des hurlements.
Et puis l'orchestre se met à jouer, les infrabasses viennent terroriser le peu de sobriété qu'il nous reste, ça donne envie de danser, la condensation de nos sueurs remplit la pièce de vapeur et les mouvements s'amplifient alors tout le monde se déshabille...
Peut être pas en fait.
Même si la pudeur nous retient, et même si nous nous vautrons dans le tissu mensonger de l'extase surpeuplée, et même si nous nous racontons des histoires, même si ça ne se passe pas comme ça, nous ne savons pas encore de quoi nous sommes capables. Alors rejoins-nous, viens te faire aimer

par Hallali

lundi 8 mars 2010

8 Mars: La journée de la Femme tombe le lendemain de la fête des grands-mères. Méditons là-dessus.


En cette occasion le PG va pratiquer un nouvel exercice intitulée l’autocensure.


Pour ce faire nous mettrons de côté notre dégout pour les événements préfabriqués et les grandes causes qui brassent du vent puant de démagogie mal digérée.


Nous passerons sur le fait qu’il n’existe aucune journée de l’Homme, consacrée aux grandes causes masculines telles que (complétez avec ce qui vous vient à l‘esprit), ce qui est, nous ne le relèverons pas, tout à fait inégal.


Nous ne nous emporterons pas dans une tirade interminable, mais à quoi ça rime une journée sur 365 jours, toute une existence de clichés sur le pouvoir, sur l’oppression, petites misères quotidiennes sous couvert de quoi, mais merde faites une journée de la main au cul, la journée de la promotion canapé, la journée du harcèlement sexuel, la journée de l’avortement, la journée de la blague machiste, la journée de la médisance, la journée de l’infidélité, de l’excision, la journée des règles, des implants mammaires, la journée de l’orgasme, allons-y la journée de l’inégalité biologique avérée; mais pourquoi vouloir nous faire croire que ça intéresse quelqu’un…


Non nous ne ferons aucun commentaire cynique sur la validité d’un tel évènement, nous ne prononcerons pas les mots et expressions : féminisme, mascarade, déni, mensonge, bonne conscience, pseudo engagement, hypocrisie, rien à foutre, sert à rien, manipulation, sauver les apparences, ignorance, déni (nous consulter pour obtenir la liste complète)


Le 8 mars toutes les femmes du PG porteront la moustache et tous les hommes du PG du rouge à lèvres, et ceux qui ont le cul entre deux chaises feront ce qu’ils voudront et chanterons en cœur les paroles suivantes: « Tous ensemble, toutes ensemble, NON! NON! »

mardi 2 mars 2010

Révolte dominicale

Il faut se lever tôt pour lutter, mais faut-il choisir son moment?


Le dimanche on ne fait rien. Où on va à la messe, on fait son marché, où on déjeune en famille, on fait le ménage, on glande, on en profite pour rester au lit, pour se cloîtrer jusqu'au lundi où il faudra sortir de la torpeur, on attend le soir pour regarder le film du dimanche soir. Le PG en a décidé autrement; le dimanche est son jour de manifestation. Pour une durée indéterminée, le PG accordera au dimanche un traitement particulier, à savoir une manifestation chaque dimanche, sur un rebord de fenêtre. Les traces de ces manifestations, procès verbaux, photographies, vidéos, sons sont visibles ici. Parce la lutte ne doit jamais se reposer, le PG s'agite le dimanche.

Lolo Coast

vendredi 12 février 2010

Ce que l’on manigance.

Sommes nous pour ou contre, les bons ou les méchants?
Le peuple quand il pose son regard grégaire et désabusé sur nous, nous interroge: « Mais que revendiquez-vous? Quel est votre but? Ce but est-il le notre? » Ce que personne n’a saisi c’est que toute notre énergie se concentre sur des réponses apportées à des questions qui ne se posent pas, sur des questions qui ne demandent pas de réponse. Brasser du vide dans un temps indéfini, en pleine dépossession de nos moyens, pure autarcie, voilà ce qui nous lie les uns aux autres.
Nous contemplons nos propres existences comme des automobilistes; ralentissant aux abords d’un accident de voiture, histoire d’observer les dégâts de loin, de saisir l’horreur et les débris en pure perte, sans salut ni main tendue; sans autre préoccupation que celle d’un voyeur, pas loin d’être pris en faute, se délectant quand même d’un peu de chair carbonisée, entremêlée artistiquement à l’habitacle, dans le glissement soyeux de l’huile de moteur.
Que sommes-nous sinon un soupir ravalé qui gonfle à l’intérieur de nous, une plaie béante à la saveur salée dont on se pourlèche à l’avance tant ce sera amer.
Qui sommes-nous sinon l’agglomérat kystique, de ce que l’on a fait de nous?
Nous y voilà, qui est cet « on ». Qui est cet ennemi inconnu, aux mille visages, qui porte suffisamment de masques pour qu’on ne puisse jamais réellement l’identifier pour s’y attaquer, une bonne fois pour toutes. Qui sont ces gens, qui est cette entité, ce tout crée de rien qui est devenu graduellement notre oxygène?
Qu’on ne puisse jamais s’y attaquer, cela les arrange comme il le faudrait, et comme il se doit nous en sommes les victimes consentantes. Quelle réponse satisfaisante pourrions nous fournir à la question « Que voulez-vous? » Nous avions des rêves. Désormais nous attendons que l’on nous en donne. Donnez-nous du rêve Désormais, notre secret espoir, est d’en obtenir un qui nous appartienne, que l’on arrête de nous en donner, comme si c’était gratuit. Nos rêves qu’en avons-nous fait? ! Donnez nous quelque chose de concret, pas forcément palpable, pas forcément réaliste, mais toujours idéal sous conditions, à intervalles réguliers, une dose thérapeutique de volonté de possession. Faites toujours semblant avec nous, car le jour où il faudra nous dire la triste vérité, nous refusons de croire à notre infortune, à notre impuissance, à vos mensonges éhontés dévoilés sous la forme la plus séduisante tellement crédible.
Cet état de faits est tellement insupportable que chaque main tendue vers le monde réel, chaque regard posé sur l’existence est une frustration, une lâche concession au commun des mortels, un cessez le feu de nos désirs, de nos réelles aspirations au monde, la volonté de puissance, d’existence ne fera plus jamais partie de nous, nous sommes lâches, nous sommes des êtres sans volonté de changement, ce qui nous lie c’est cette sensation d’oppression permanente du vouloir. Si seulement nous pouvions ne plus jamais rien vouloir, et surtout ne rien obtenir, ne rien chercher à obtenir, se débarrasser de toutes nos illusions, de toute cette hypersensibilité trop abstraite pour
nous reposer ne serait-ce qu’un instant. Si seulement nous pouvions ne rien concevoir, ne jamais rien créer, ne jamais rien entreprendre, pour ne pas réussir, ne pas échouer non plus, qu’on puisse seulement s’arrêter de respirer, se laisser porter, sans aucune conscience, sans aucun souvenir, aucun héritage, aucune connaissance, pas de perte, pas de gain, rien de rien. Nous prenons naissance, nous prenons racine, dans le négatif, dans l’absence de ce que nous sommes, il ne pourra jamais en être autrement.

par Prostate

mercredi 27 janvier 2010

Dies irae

La fureur adolescente nous guide. Parce que nous regrettons cette époque où la colère était inexplicable, omniprésente. Même si elle n’avait de sens pour personne, elle était là pour qu’on la sente, c’était un sentiment, l’expression sincère de toutes nos frustrations, de tout notre désarroi. Désormais la colère n’est plus. La colère est une condition d’accès à un hypothétique confort, la colère n’est plus qu’un symptôme systématique d’un mode de vie mesquin et individualiste, qui se perd en justifications, la colère est un moyen, alors que nous la voyons comme une fin, voire une faim. L’appétit de ce frémissement, tumulte intérieur, crispation des maxillaires dans une lâche tentative de juguler une immense vague de ressentiment.
Enfin, la béance d’un cri qui n’en fini pas de résonner.
Un désir d'exister en tant qu'individus et masse mouvante à la fois, contagieuse séduction, nous pousse à propager la mauvaise parole sans trêve au risque de cultiver l'oppression et la tyrannie, un simple transfert de ce que nous vivons au quotidien,

J’accepte que notre proposition soit dénuée de sens, même que ce ne soit pas une proposition, surtout de l’esbroufe, histoire de se divertir, de faire semblant d’être libre, peu importe je sais que j’ai raison, nous savons que nous avons raison.
Etre injuste est le dernier luxe que l’on se permet lorsqu’on n’a plus aucune illusion vis-à-vis du monde qui nous entoure. C’est là qu’on décide que ce sera le monde qui nous entourera. Que nous n’aurons plus à faire avec, qu’ils feront avec nous, même s’ils ne le soupçonnent même pas.

Par Remugle

vendredi 15 janvier 2010

Omninomie, autonomie omniprésente omniprésence autonome, tout le monde est personne

Toujours et partout, là où on nous attend, c’est toujours comme ça que ça fonctionne.
Le PG gagne à être inconnu, c’est dans l‘indifférence qu‘il est né, il sombrera de manière identique.
Il y a un moment où la colère pure et simple trouve ses limites devient trop stérile, trop vaine, trop facile, pour donner ne serait-ce qu’un peu de jouissance, un peu d’entrain à la tache servile qu’est l’existence.
Nous sommes seuls, dramatiquement seuls, notre simple présence n’est qu’un leurre, nos idées sont des manigances, nos manigances sont des mythes simplifiés à l’usage des esseulés, frustrés que nous sommes.
Démasqués dans notre ignorance du fonctionnement de la société, dans notre manichéisme aussi mesquin que puéril, nous sommes les méchants et les bons et nous ignorons la mesure. Mais ce n’est pas grave, nous avons désormais compris que seule notre persistance pourra nous sauver de notre propre oubli.
Le reste on s’en moque. Juste quelques digressions pour encore une fois instiller notre solide inertie, délire sectaire à peine post pubère, certainement prémâché . Cette solitude solide et guincheuse comme la poussée vomitive qui fait valser nos intestins à chaque mouvement. Cette angoisse à peine dissimulée, nous la livrons chacun-e notre tour en ce lieu imaginaire et sans saveur. Il est tant que l’on s’étende sur ton réseau…

vendredi 1 janvier 2010

2010, année de tous les vices, l’année où on dévisse, qui a de la cuisse, nique la police, ohla attention ça glisse…[en direct du bol de punch]

Cette soirée du Nouvel An fut l'occasion de la très symbolique mise à mort du PG et de sa réémergence de ses cendres encore fumantes.

Certes nous creusons encore afin de nous extirper de cette mélasse, qui bien que chaude et accueillante, n'en reste pas moins un cloaque répugnant d'autosuffisance, d'ivresse facile, de rhétorique pompeuse, de jeux de mots grossiers, de phrases tirebouchonnées dans un fond idéologique nauséabond de manichéisme adolescent.

Une fois sorti, le PG fait donc peau neuve et prend des bonnes résolutions, met de l'eau dans son cocktail Molotov et y ajoute même une cerise confite. Notre négativisme, en définitive tellement 2009, a mis en péril nos idéaux, notre motivation, et nous refusons que cela se reproduise cette année.

Nos démarches subversives, nos pamphlets vengeurs et si criants de vacuité, c'est terminé. Le PG accepte le string sorti du pantalon comme symbole d'une féminité décomplexée et révolutionnaire,

les lobotomies sexuelles, le machisme, le machisme au féminin, le macho-féminisme, tous les ISMES en fait, le PG abandonne cette bête fixation sur la tyrannie sexuelle, cette obsession de l'identité, cette paranoïa causée par des frustrations mal digérées qui ressortent, couvertes de bile visqueuse tels les reliefs d'un festin trop riche en graisses saturées et sucres raffinés.

Parce qu'il n'y a pas de mal à être plus positif, et enfin accepter les choses, sans pour autant se résigner, le PG se dissout dans l'indifférence générale. Merci à tous. Et bonne année !

On plaisantait…

Ce que le PG compte faire en 2010 ?

La même chose qu'en 2009.

Râler

et ne rien faire,

dénoncer

et ne rien faire,

écrire

et ne rien faire, hurler et ne rien faire, danser et ne rien faire, chanter, et ne rien faire cracher par terre et ne rien faire, faire l'amour et ne rien faire, rire et ne rien faire, se masturber et ne rien faire, baiser et ne rien faire, mentir et ne rien faire, se propager et ne rien faire, refuser de ne rien faire et ne rien faire manifester et ne rien faire, en somme un vaste programme qui n'en finit pas de s'immobiliser.

Cette année donc, se place sous le signe de l'inertie la plus décadente, un objectif, une gageure majeure que nous nous efforcerons d'accomplir.

A tous nos détracteurs, qui attendaient une réponse de notre part, nous répondons, que nous sommes toujours là. A ceux qui attendent que nous leur donnions la main pour nous rejoindre, on ne mord pas, sauf si on nous le demande gentiment.

Devise de l'année ? Le PG persiste à se laisser aller.